La Cour d’assises lors de son audience d’hier lundi 2 décembre a condamné Kassim Koné à 5 ans de prison ferme. Il a été accusé de viol commis sur l’une de ses élèves. Une accusation qu’il a réfutée devant les juges
Le public de la Cour d’assises a été à nouveau secoué par une affaire de mœurs incriminant un enseignant. Au cœur des récriminations, le sieur Kassim Koné, âgé d’une trentaine d’années et enseignant à Sarro Cercle de Macina. Il est accusé d’avoir violé son élève : Nana Traoré âgée de 16 ans, en classe de 5ème. Malgré son statut d’instructeur, Kassim Koné ne s’est pas pour autant privé de faire les yeux doux à son élève : Nana Traoré.
Pour faire chavirer le cœur de sa conquête, le professeur de français à mis profit les séances de cours, pour raffermir d’avantage leurs liens. C’est ainsi que le 16 février 2009, l’élève Nana Idrissa Traore pendant qu’elle se trouvait en classe vers 9 heures fut appelée par son maitre de français, Kassim Koné puis envoyée par ce dernier pour payer une carte de recharge de 1000 F CFA. Tellement amoureux de cette dernière, Kassim Koné a souhaité que la fille aille lui rendre la carte à son domicile.
L’élève Nana Traore, n’ayant pas trouvé le revendeur de cartes sur les lieux rejoignit, comme convenu son maitre à son domicile en vue de l’en informer.
Kassim Koné, à l’arrivée de Nana se trouvait au fond de sa chambre et lorsque cette dernière tapa à sa porte, au lieu d’aller à sa rencontre il l’invita plutôt à y entrer, puis avec insistance à s’asseoir. Lorsque sur ces entrefaites Nana tendit la main pour lui retourner ses 1000 F CFA, il se saisit d’elle, l’entraina sur son lit. Il se jeta sur elle, de force la déshabilla au point de déchirer la jupe qu’elle portait pour ensuite exercer sur elle des actes sexuels, sans son consentement.
A la barre, l’accusé Kassim Koné a reconnu avoir entretenu des relations sexuelles avec le consentement de la fille. Il a nié en bloc le crime de viol.
“Je reconnais avoir couché avec Nana Traoré. Je l’ai fais avec son consentement et pas par la violence. J’ai été surpris d’être inculpé pour viol” a déclaré l’accusé. Avant d’exprimer son regret pour l’acte qu’il a commis et demander la clémence de la Cour.
Malheureusement, Nana Traoré n’a pas comparu pour donner sa version des faits. Une absence dont le Conseil de l’accusé profitera pour plaider coupable en écartant l’hypothèse du viol. Selon lui, l’âge de la fille n’a pas été déterminé ni son acte de naissance n’a été versé dans le dossier. Il est difficile de parler de viol. Avant de demander à la Cour si elle entrait en voie de condamnation, d’infliger une peine correspondant au temps de détention de son client.
Le ministère public représenté par Amadou Bocar Touré, Substitut du procureur de la commune II a requis l’application de l’article 226 du Code pénal qui stipule : “Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol. Le viol sera puni de cinq à vingt ans de réclusion et facultativement de un à cinq ans d’interdiction de séjour. Si le viol a été commis à l’aide de plusieurs personnes ou sur la personne d’un enfant de moins de quinze ans, le coupable sera condamné à vingt ans de réclusion, à l’interdiction de séjour de cinq à vingt ans, et les juges ne pourront, en déclarant l’existence de circonstances atténuantes, réduire la peine au-dessous de cinq années d’emprisonnement”.
La Cour dans sa sagacité a déclaré coupable Kassim Koné. Elle l’a retenu dans les liens de la prévention tout en lui accordant le bénéfice des circonstances atténuantes. Kassim Koné a été condamné à 5 ans de prison ferme pour viol commis sur son élève.
Bandiougou DIABATE
Je crois comprendre par 5ème la classe de 7ème (ancienne dénomination) puisque le journaliste parle de maître de français. En 5ème année du premier cycle il n’y a qu’un seul maître qui tient la classe. Ceci dit, quel que soit l’âge de l’élève, son enseignant doit voir en elle un fruit interdit. Ces pratiques étaient beaucoup plus punies dans les anées 60. C’est pourquoi beaucoup d’esnseignats à l’époque ont célébré des mariages rapidement pour étouffer des crimes d’engrossement d’élèves.
Qu’est ce qu’elle fout en 5ème à 16 ans????
il faut savoir comment la fille ses retrouver en 5 annee et aussi de savoir si le maitre n est pas fou :twisted
Chers compatriotes malheureusement tout le monde n’a pas la chance d’être scolarisé à cinq voir sept ans au MALI
.C’est plutôt un bon début car tant que les éducateurs ne sont pas respectueux des lois et des règles alors arrêtons la mascarade en tirant à tout bout de champ sur une jeunesse qui se cherche avec toutes ces mutations sociologiques.
J’encourage la justice dans ce sens.
L’école Malienne est devenu un lieu d’amour.
Les parents d’élève doivent bien conseiller leurs enfants la manière de s’habiller, se comporter, …
Les enseignants doivent s’abstenir de leurs élèves…
DITES MOI , UNE JEUNE FILLE DE 16 ANS FAIT QUOI EN 5° ANNÉE ? CETTE HISTOIRE N4EST PAS CLAIRE
La situation n’est pas claire qu’à même. Le juge doit interpeller le directeur de l’école sur l’âge de la fille.
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