Ramadan : Les malentendus conjugaux

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    Le mois de ramadan est une période très cruciale pour toute la communauté musulmane. C’est un moment assez fatiguant pour les femmes dans le foyer conjugal en général et particulièrement pour les maris qui ont du mal à faire face aux nombreuses dépenses. Alors comment transformer ces souffrances en bénédiction et en harmonie ?
    Le mois de ramadan s’avère une période où les tensions montent entre les conjoints. Ces malentendus sont dus à de nombreux facteurs qui sont entre autres, la cherté de la vie, la crise sociopolitique et la conjoncture. Bon nombre de familles se plaignent du prix des produits à consommation courante. Malgré cette situation, les chefs de famille se débrouillent pour pouvoir apporter quelque chose à la maison. Cependant, à l’heure de la rupture, à la rentrée du chef de famille, c’est en ce moment que les problèmes surgissent.
    Comme le disait A.K : «je me bats contre le vent et la tempête pour ramener de quoi   assurer une bonne rupture. Si elle fait exprès de ne pas finir à l’heure, je fais la rupture dehors ».Un comportement qui peut être une habitude chez le mari. Alors la femme doit s’organiser de telle sorte que la famille puisse passer ce mois béni dans un climat de paix et de tranquillité. Il faudrait organiser son emploi du temps en fonction du mari et qu’il soit accueilli avec un sourire radieux. L’époux rentre souvent à la maison épuisé, mais il suffit que son épouse lui fasse un bon accueil et lui présente un visage souriant pour que tout cet épuisement s’envole.
    Parallèlement, grâce à ce comportement, l’épouse reçoit une récompense sublime de la part d’Allah, d’autant plus que le prophète (PSL) considère le sourire du musulman à son frère comme une aumône. Si c’est ainsi, que dire alors du sourire de l’épouse à son époux?
    Par ailleurs, les femmes  sont parfois plus sensibles que les hommes quant au choix du ton sur lequel on s’adresse à elles. «Quand mon mari rentre, à la moindre erreur il me crie dessus comme s’il ne s’attendait qu’à ça »,  a dit notre interlocutrice. Le mieux est que tout soit fin prêt à son arrivée, surtout le repas pour la rupture du jeûn. Il arrive parfois que l’époux fasse quelque chose qui gêne et qui s’avère déplacé. La femme doit essayer  d’acquiescer en ce moment au nom de ce mois béni. Et parfois, le silence est plus efficace que la parole dans ce genre de situation.
    Fatou Dem

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    8 COMMENTAIRES

    1. “”Je me bats contre le vent et la tempête pour ramener de quoi assurer une bonne rupture.Si elle fait exprès de ne pas finir à l’heure,je fais la rupture dehors.””

      Pourquoi FERAIT-ELLE exprès de ne pas finir à l’heure ???
      Soyez moins nombrilistes “Messieurs”! 😉

    2. je trouve que la foi du Mr est médiocre, sinon on peux faire la rupture avec de l’eau et attendre que la femme termine. Elle sait bien que son mari l’attend.

      • Si elle sait que son mari l’attend, le repas doit être prêt au plus tard à l’heure de la rupture .

    3. Mme Dem fait l’apologie de l’hypocrisie.La vie d’une femme musulmane devrait se résumer au plaisir qu’elle doit OBLIGATOIREMENT procurer à son mari, même quand celui-ci revient harassé du ………. xème bureau !! La femme n’aurait-elle pas le droit de vivre autrement qu’au travers de son mari ? Cela ne l’empêcherait pas de tenir leur maison, de s’occuper de leurs enfants et aussi d’aimer son homme. Non, Mme Dem cantonne la femme dans un rôle d’esclave .Quel Dieu peut être favorable à l’esclavage ? Aucun, un dieu favorable à l’esclavage, n’est pas un Dieu et encore moins Dieu;

    4. Le Prophète (PSL) a dit : “le meilleur d’entre les hommes est celui qui entretient le mieux sa femme”…………

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