Quartier Nafadji en commune I : Un jeune de 21 ans viole une femme mariée et en en état de grossesse

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    Les faits remontent à la nuit du 04 au 05 avril 2015, aux environs de 19 heures. Une femme répondant au nom de I.T et résidant dans le quartier de Nafadji, a été violée par le jeune Amadou Diallo, âgé de 21 ans et habitant le même quartier.

    C’est vers le crépuscule que le jeune malintentionné a rencontré la dame I.T sur le chemin de sa maison à Nafadji. Puisqu’à deux reprises, elle a perdu sa grossesse par avortement, le jeune Amadou Diallo promit à la femme de pouvoir la soigner puisqu’il connaît la cause de son problème. Sans réfléchir, la femme lui fit confiance aveuglément.

    Amadou l’a ensuite accompagné dans une maison inachevée du quartier. Une fois sur place, la femme découvrit qu’il n’y avait personne là-bas et elle refusa catégoriquement d’écouter le jeune qui a fini par la forcer de se donner à lui. Auparavant, le jeune avait confisqué son téléphone portable et l’a menacée.

    Quelques minutes après, le mari de la femme  appela au téléphone pour savoir où était son épouse. Mais c’est le violeur qui répondit qu’elle était dans les mains de la police et qu’elle sera libérée quelques minutes après. Plus tard, la femme est partie aviser son mari qui l’a accompagnée faire une déclaration à la police du 6ème Arrondissement.  L’enquête a été confiée  au chef de la Brigade de recherche, l’Inspecteur Oumar Barou Traoré qui, aidé de ses éléments, a pu interpeler le jeune Amadou Diallo, le lundi  13 avril à 10 heures. L’intéressé a reconnu les faits à lui reprochés et déclaré avoir vendu le téléphone à trois mille francs CFA. Il a été déféré hier mercredi 15 avril 2015 au tribunal de la grande Instance en Commune I. Son sort est désormais entre les mains des juges. A suivre.

    Saba Ballo

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    1 commentaire

    1. Au Mali, nous avons tellement peur de voir un ange et de ne pas le reconnaître que nous acceptons n’importe qui qui prétend nous rendre services ou nous soigner. Et dans la plupart des cas nous souhaitons malheureusement la bienvenue au diable. (Nous devons aussi arrêter d’utiliser l’expression bon diable. Le mot diable est un péjoratif qui signifie calomniateur; donc le bon diable est un abus de langage). Quelle naïveté de la part de cette femme de suivre ce larron? Je suis très indigné que en cette siècle de lumière des gens puissent se laisser bernés par des youroukou youroukou mogo.

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