Ce qu’a fait le policier lynché au quartier ACI : Il a plusieurs fois giflé une femme mariée en état de grossesse et tiré à bout portant sur des innocents… Le sac de la victime contenant des bijoux en or a disparu

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    La vindicte populaire contre le Sergent de Police Aboubacar Konaté est autant condamnable que l’acte dont il s’est rendu coupable jeudi dernier au quartier ACI.

    Parce que Madame Daou (c’est le nom de la femme agressée) a refusé de lui communiquer son numéro demandé avec instance, que le Sergent de Police Aboubacar Konaté a estimé qu’elle a commis un crime de lèse-majesté méritant une bonne une correction.

    La malheureuse fut, devant témoins, grossièrement insultée et harcelée par le Policier très indélicat. Tous les témoignages corroborent. Et lorsque la dame décida d’appeler son mari afin de lui expliquer la situation, il la gifla violemment au point que son téléphone portable lui échappa des mains.  Et lorsqu’elle voulut le ramasser, il la gifla de nouveau en professant les mêmes grossièretés. Et c’est à travers ce geste violent que le sac de l’agresseur tomba. La dame invita alors son jeune accompagnateur à le transporter au Commissariat de Police du 5ème Arrondissement persuadée que l’homme était un faux policier.

    Et afin d’empêcher que la preuve de sa culpabilité soit apportée audit commissariat, il sortit son arme et fit feu sur le jeune homme qui fut atteint dans le dos. Les coups de feu attirèrent et suscitèrent la colère de la foule qui le prit en chasse. Il enfourcha sa moto et tira plusieurs coups en l’air et en direction de ses poursuivants en vue de les dissuader. Mais c’était mal connaitre ceux-ci. Il tomba finalement de moto mais se releva vite et parvint à se réfugier dans une famille à proximité. Un membre de cette habitation qui tenta de le maîtriser reçu à son tour un coup de crosse et fut blessé à la tête. C’est là qu’il fut intercepté et copieusement molesté par une foule très en colère.  Il dut sa survie à l’intervention de ses camarades venus en renfort.

    Quand l’esprit de corps prévaut sur la vérité et la justice

    Il aura blessé au moins trois (03) personnes dont deux par balle. Fort heureusement, il n’eut de mort. Le policier lui-même est sorti du coma.  Signalons que Madame Daou, la dame agressée est en état de grossesse de plusieurs mois. Son époux craint à raison une fausse couche suite aux violences exercées sur elle. Son sac contenant ses bijoux en or ont également disparu. Même si l’on ne saurait affirmer qu’il a été emporté par le policier agresseur, il est évident que c’est suite à l’incident par lui provoqué. A se demander s’il ne s’agissait finalement d’un coup monté avec un complice.  Bien entendu, rien n’est sûr à ce stade.

    Le même jour, la police du 5ème arrondissement a ouvert une enquête mais s’est surtout focalisée sur la victime, tenta vainement de faire admettre sa culpabilité, esprit de corps oblige. Mais un peu de moral, quand même !

    Aussi, elle (la police) a procédé à des interpellations parmi les présumés agresseurs du policier.

    Frustré et à la limite révolté, le mari de la femme a décidé de porter plainte auprès de la justice et souhaite vivement que l’affaire soit confiée à la gendarmerie. Voilà une autre séquence de l’affaire qui discrédite la police !

    Le Ministre de la Sécurité intérieure, pour sa part, a rendu visite aux victimes à l’Hôpital CHU Gabriel Touré. Mais s’il a fallu 250.000 F CFA pour soigner un seul de ces patients, le visiteur n’a remis que 50.000 F CFA.  Il a cependant promis de faire toute la lumière sur l’affaire.  Un vœu pieu si elle reste aux seules mains de la police du 5ème Arrondissement laquelle commence d’ores et déjà à chercher le coupable ailleurs qu’au sein de sa corporation. Ce qui est gravissime au regard de ces interrogations : et si la victime était l’épouse d’un militaire, d’un Gendarme ou d’un Garde ? Ou encore, qu’allait-il advenir si c’est une policière ou l’épouse d’un policier qui avait été ainsi malmenée par quelqu’un d’autre ? Alors, sachons raison garder ! L’injustice persistante amène la révolte, dit-on. Alors que justice soit !

    Affaire à suivre… de très près !

    B.S. Diarra

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    4 COMMENTAIRES

    1. Tu quitte le mali, tu reviens 50 ans après, c’est pire.
      Comment voulez vous que le pays avance avec ces gens là.
      On a même pas envie qu’on disent qu’on ai Malien, a cause de ces pourritures.

    2. Ce policier doit être radié. Jugé avant.
      Malheureusement pas de justice pour les pauvres gens. Son chef, qui à pris connaissance de l’affaire n’as pas réagi doit être également sanctionné.
      Tous les jours malheureusement y a des faits similaires comme ça.
      Est il se passe rien. Tous pourris, corrompus, coureur de jupon, incompétents.
      Des malhonnêtes à vie. des menteurs professionnels.

    3. Il est temps pour la SOCIETE CIVILE MALIENNE de prendre conscience de ces cas répétés d’abus des porteurs d’uniforme, en particulier de la Police qui est censée protéger le citoyen, mais dont certains éléments se conduisent de manière tout à fait contraire de cette mission.
      Populations maliennes, vous avez des droits ; exigez à ce qu’on les respecte. Unissez-vous pour soutenir la dame bafouée par le comportement malsain de ce soit-disant policier qui ne sait même pas pourquoi il porte l’uniforme financé par le contribuable malien. Sachez seulement que ça n’arrive pas qu’aux autres. Tout Malien peut être victime de cette injustice.
      Vraiment certains ne méritent pas de porter notre uniforme.
      SOCIETE CIVILE MALIENNE, Unissez-Vous pour vos droits et votre DIGNITE : Un homme ne gifle pas la femme d’autrui. Auparavant le mari de cette dernière intervenait de manière extrême, au prix de la mort s’il le fallait, pour laver son HONNEUR et, quelle qu’en soit la manière.

    4. on recrute que des voyous je conseille au mari d aller jusqu au bout pour qu il sert d exple aucune mediation ne doit le faire reculer s il veut la justice il y a beaucoup de juge integre maintenant bonne chance et meilleur sante a madame

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