C’est à la demande de l’Ambassade du Nigeria au Mali que la brigade des mœurs a éconduit 102 filles toutes d’origine Nigériane, et officiant dans la prostitution. C’était ce samedi 12 novembre dans l’après midi. Notre reporter était présent à l’aéroport International d Bamako Sénou. Suivons !
Ce jour restera dans la mémoire collective des étrangers, ressortissants d’Afrique de l’Ouest, surtout pour la communauté nigériane installée au Mali. Et pour cause ! Le Mali a procédé à sa première expulsion massive de citoyens non nationaux ce samedi 12 novembre 2011.
Elles s’appellent Titia, Amandine, ou Karine etc. Elles étaient au nombre de 102 de filles. Elles servaient bien des clients masculins sur les lieux ouverts à cet effet, en exerçant le plus vieux métier du monde. On les appelle péripatéticiennes ou tout simplement des travailleuses du sexe ou «prostituées», communément dites «femmes travaillant dans la nuit».
C’est sur instigation d’une célèbre ONG Nigériane, dénommée «ONG THIF humanity», qu’elles ont été indexées. L’argumentaire développé a si bien ému les autorités nigérianes que la demande a trouvé attrait à leurs yeux, pour enclencher le processus de rapatriement des leurs, concitoyennes, qui ne sont au Mali que pour y vivre de la prostitution.
Chose qu’à ABUJA, on a daigné accepter, et autoriser par voie de conséquence l’ambassade de la république fédérale du Nigeria au Mali, pour exprimer requête diligente à nos autorités, qui n’y ont vu aucun inconvénient à cela, en acceptant à leur tour de mettre la célèbre brigade des mœurs, sous la conduite de la fameuse AMI KANE, sur le coup.
Dans seulement 40 hôtels bars et Cabaret de Bamako, et en une seule nuit (vendredi 11 novembre 2011), les keufs de la brigade des mœurs ont pu pêcher 102 filles qui ont été conduit dès le lendemain sur le tarmac de l’aéroport international de Bamako Sénou.
En présence, évidemment des responsables de l’ONG demandeuse de l’opération Moïse nouveau genre, après celui des falashas, les juifs d’Ethiopie, transplantés en Israël…
Un responsable de la brigade des mœurs que nous avons approché, nous a alors confié que «l’opération de cet après midi est un coup d’essai et que ça va continuer jusque dans les régions». Lorsque nous avons voulu en savoir plus, sur le pourquoi de ce genre d’opération coup de poing qui nous rappelle la période noire de la traite et de la capture négrière, il nous a été faite de façon inattendue, la même réponse par la même personne, qui nous a ensuite confié, malgré lui, et sur notre insistance que : «en premier lieu, ils ont voulu le faire de façon pacifique et volontaire. Mais les filles n’ont rien voulu écouter de tout cela. Nous avons organisé une réunion tri partite entre prostituées, l’ONG et nos de la brigade des mœurs pour les convaincre de retourner au pays ; et aucune des filles n’a voulu donner son nom et elles ont toutes refusées catégoriquement de collaborer.
Donc, nous avions été obligés d’employer la force, parce qu’au cours de nos réunions, le bruit avait commencé à circuler dans Bamako, soit disant que les prostituées de l’Afrique de l’Ouest tiennent leur réunion dans notre capitale. Ce sont des fausses rumeurs qui peuvent tourner au drame bien entendu. Et nos journaliste feraient mieux de faire énormément attention à ce qu’ils écrivent ou disent» a-t’il conclu, en nous mettant en garde, sans plus de détails. Affaire à suivre ou bruit qui court ? Wait and see !
Toujours est-il que c’est sous un chaud soleil de plomb que le gros car arriva à Sénou, à son bord rempli de fille sans bagages, certaines ont pu faire appel à un ou des voisins maliens, qui ont pu leur amener leurs quelque effets personnels et d’autre bricoles, avant leur embarquement et décollage- rapatriement, sans un sou.
Bizarrement l’image ressemblait à une colonie de maliens expulsés de Libye, débarquant à l’aéroport et image du jour, du journal télévisé. Comme prévu, «black out» sur toute la ligne bien évidemment du côté de Bozola (l’ORTM n’a rien fait voir).
C’est normal, le marché est juteux pour les caisses des hôtels chinois, communément appelées maison de passe ou «auberge espagnole».
Çà dépend maintenant c’est à l’avantage de qui cette expulsion, hormis l’ONG THIF Humanity ? Pourquoi doit violer les textes communautaires de la libre circulation des biens et des personnes au sein de la communauté CEDEAO pour apprendre à obéir à des ordres formels d’expulsions de citoyens d’autres pays par les autorités de certains autres pays ? Sans morale en plus. Sommes-nous entrain de devenir ces pays-captifs ?
Tout compte fait, nous suivrons l’opération pour vous jusqu’au bout. Car on s’en doute bien qu’il y a anguilles sous roche de préférer innocenter les criminels pour s’en prendre au sexe faible. Comme toujours.
La Rédaction