La prostitution des aide-ménagères à Bamako Des bonnes qui prennent de plus en plus goût à l’argent facile

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    La prostitution des servantes prend de plus en plus de l’ampleur dans la capitale malienne. Les « 52 » actuelles sont portées vers un autre genre d’emploi plus rentable et moins fatiguant aux dires de certaines d’entre elles, la prostitution.

     

     

    De nos jours, les jeunes filles  rurales viennent à Bamako non par obligation mais par choix. Attirées par le luxe et le mode de vie des jeunes de la ville, certaines filles rurales se métamorphosent en citadines branchées. Face à cette situation, de nombreuses aide-ménagères se transforment en ‘’belle de nuit’’ à la portée de tous. Les soirs, elles sillonnent les rues et artères  de Bamako à la recherche des clients. Certaines n’on même pas un domicile fixe, elles sont hébergées dans les maisons en chantier par les gardiens de nuit qui leurs font payer souvent en nature.    Beaucoup préfèrent cette condition, que d’être sous l’ordre d’une patronne exigeante avec un salaire de misère. Selon elles, ce métier est plus avantageux, car c’est moins épuisant. Guidées par l’esprit du gain facile, les jeunes filles rurales s’adonnent à la prostitution dans la capitale. Bien qu’elles gagnent moins que leurs sœurs citadines, ces jeunes dames marchandent leurs corps en échange de minables sommes : 1000 F CFA et 2000 FCFA. Inconscientes des maladies sexuellement transmissibles, les « bonnes » ou « 52 » se trouvent banalement  dans un cercle vicieux où l’essentiel est de trouver juste le prix d’une assiette d’haricot pour passer la nuit le ventre plein ou s’habiller comme les jeunes de la ville ou encore avoir beaucoup de trousseaux de mariage. Et  lorsque le marché n’est pas productif, elles se trouvent un lieu de  travail temporaire. Dans ce cas aussi, certaines n’hésitent pas à séduire le mari de leur patronne pour avoir beaucoup d’argent à la fin du mois.

     

     

    C’est pourquoi beaucoup de maîtresses de maison tiennent compte de l’apparence des jeunes filles avant de les employer, elles craignent de se retrouver avec une rivale dans leurs foyers. A force de faire cette activité, certaines refusent de retourner au village et deviennent des professionnels de sexe, sans connaître toutes ses conséquences.

     

     

    Nombreuses d’entre elles pratiquent les deux métiers en même temps, aide-ménagères le jour et prostituées la nuit.

    «  Maintenant c’est la concurrence au village, le salaire est trop petit, tout est chère en ville et nous on veut avoir beaucoup de trousseaux de mariage et plein de choses, donc on a décidé d’ajouter ce métier pour avoir plus » confie une ‘’52’’, prostituée de nuit à Sogoniko.

     

     

    Les bonnes sont devenues des prostituées aussi, à cause de certaines patronnes qui accumulent leurs salaires pour refuser au bout de les payer. Affirme Aminata Diarra une maîtresse de maison.

    Il faut donc aider ces sœurs rurales à ne pas tomber dans le travers, la vie de la ville n’est pas facile. Soyons honnête et solidaire envers elles et ne profitons pas de leur naïveté.

     

    Fily Sissoko  

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    14 COMMENTAIRES

    1. Le paradoxe est que, ces jeunes filles(rurales) sont employées par des femmes(citadines) à un bas salaire. L´exploitation de la femme(village) par la femme(ville). À l´occasion de la fête du 8 MARS, c´est cette femme aisée de la ville, qui revendique l´ÉMANCIPATION de la FEMME sans se rendre compte que, c´est elle, qui est la prémière,qui bafoue le droit de la femme en maltraitant celle des zones rurales. L´ETAT doit faire face à ses DEVOIR(droit de travail, l´éducation…). Le SIDA au village ce sont nos bras valides, qui vont tombés, qui est une perte pour nous tous. À mon avis, il serait bon de leur mieux payer et de prendre mieux soins d´elles pour mieux se protéger. Les chères femmes cadre plaider pour la cause de ces jeunes filles´qui n´ont pas eu la même chance que vous.

    2. Le paradoxe est que, ces jeunes filles(rurales) sont employées par des femmes(citadines) à un bas salaire. L´exploitation de la femme(village) par la femme(ville). À l´occasion de la fête du 8 MARS, c´est cette femme aisée de la ville, qui revendique l´ÉMANCIPATION de la FEMME sans se rendre compte que, c´est elle, qui est la prémière,qui bafoue le droit de la femme en maltraitant celle des zones rurales. L´ETAT doit faire face à ses DEVOIR(droit de travail, l´éducation…). Le SIDA au village ce sont nos bras valides, qui vont tombés, qui est perte pour nous tous. À mon avis, il serait bon de leur mieux payer et de prendre bon soins d´elles pour mieux se protéger. Les chères femmes cadre plaider pour la cause de ces jeunes filles´qui n´ont pas eu la même chance que vous.

    3. si les bamakois qui prennent les petites bonnes les payaient normalement et ne les traitaient pas comme des esclaves , sans doute ne seraient elles pas obligées de se prostituer 👿 👿 👿 👿 surtout quand le chef de famille les considèrent déjà comme des prostituées gratuites 👿

      • en France le salaire d’une ménagère est de 10 euros de l’heure ,soit 6500 FCFA…………..ce que gagne en un mois une ménagère malienne 😉 😉 cherchez l’erreur 💡

        • france pays de droit le respect de la femme est ancré dans la societe
          le mali pays de non droit aucun respect pour la femme encore moin pour une employée de maison

    4. El ont du gout hein, mais il faut savoir choisir parmi el. Celles qui sont plu naturelles , qui ont encore du ressort, sont vraiment à chercher. el sont moins chèr et en plus elle sont danse dans la chose.
      Mais, c’est devenu une bonne affaire pour nous les jeunes chomeurs, si le mali ne pense pas à nous les sans avenir, nous consacrons toute notre énergie pour aujourd’hui, parce que notre demain ne nous appartienne plus:-D 😛

      • sauf quand tu vas te retrouver avec le VIH là tu vas comprendre que c est cher payé la passe.
        CHOMEUR OU PAS il y aura que la mort qui te gueteras

    5. Encore de l’injustice avec ses effets collatéraux. Pourquoi dans ce pays le gouvernement ne parle que quand il est tard? On va attendre jusqu’à ce que le SIDA commence à décimé des innocentes filles de notre pays et innocente par la faute de l’état, parce que n’ayant pas fait son travail éducatif.- Le but de venir chercher la trousse de mariage.- L’inexistence de la trousse de mariage en brousse.- l’ignorance des inconvénients et risques que sont exposées ses filles pour ne citer que celles-ci. Un travailleur journalier à Bamako est payé à au moins 1500 F par jour ce qui fait 45 000 F dans le mois,une bonne travaille tous les jours de 06 H du matin au soir à 21 H en moyenne donc plus de travail qu’un maçon ,électricien, mannoeuvre et autres pour un salaire de 10 000 F ou moins, ce qui revient à moins de 400 F par jour. De grâce nous sommes tous des INDIVIDUS d’un même peuple. Ses travailleuses saisonnières sont une couche maintenant indispensable dans notre équilibre social.Elles sont indispensables dans les travaux champêtres de la brousse et surtout maintenant aident ses autres femmes qui travaillent dans les bureaux.j’en appelle à toutes les organisations et organismes qui s’occupent de la cause des démunis, de créer des associations pour lutter contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Une pratique faite par ces mêmes hommes de droit: Quel responsable malien n’a pas de bonne chez lui, payée à 10 000 F ou moins? Donc S O S , au secours des bonnes. Aujourd’hui, une grève des bonnes bien suivie paralysera l’économie malienne.

    6. Encore de l’injustice avec ses effets collatéraux. Pourquoi dans ce pays le gouvernement ne parle que quand il est tard? On va attendre jusqu’à ce que le SIDA commence à décimé des innocentes filles de notre pays et innocente par la faute de l’état, parce que n’ayant pas fait son travail éducatif. SONT- ELLES OBLIGEES DE FAIRE CE TRAVAIL? OUI pour plusieurs raisons:- Le but de venir chercher la trousse de mariage.- L’inexistence de la trousse de mariage en brousse.- l’ignorance des inconvénients et risques que sont exposées ses filles pour ne citer que celles-ci. Un travailleur journalier à Bamako est payé à au moins 1500 F par jour ce qui fait 45 000 F dans le mois,une bonne travaille tous les jours de 06 H du matin au soir à 21 H en moyenne donc plus de travail qu’un maçon ,électricien, mannoeuvre et autres pour un salaire de 10 000 F ou moins, ce qui revient à moins de 400 F par jour. De grâce nous sommes tous des INDIVIDUS d’un même peuple. Ses travailleuses saisonnières sont une couche maintenant indispensable dans notre équilibre social.Elles sont indispensables dans les travaux champêtres de la brousse et surtout maintenant aident ses autres femmes qui travaillent dans les bureaux.j’en appelle à toutes les organisations et organismes qui s’occupent de la cause des démunis, de créer des associations pour lutter contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Une pratique faite par ces mêmes hommes de droit: Quel responsable malien n’a pas de bonne chez lui, payée à 10 000 F ou moins? Donc S O S , au secours des bonnes. Aujourd’hui, une grève des bonnes bien suivie paralysera l’économie malienne.

      • Merci Alpaha Cisse de dire tout ce que j’envie de dire sur ce sujet. L’Etat cest plus maudit au monde. A travers ces genre des fleaus le pays est sur de pourrir depuis ses fondations. On paye le menagere a 7500f le mois cest une honte nationale. Je discute ca avec femme plusieures fois…sa reaction etait que cest un fait de la societe que je ne pourrai pas changer seul… que de laisser ca commeca…je paye toutes mes menageres que jai eu employer a 10 000 f sans hesitation. Une lois de minimum doit etre imposee par l’AN… on s’en fout que la grande partie de la population n’a pas le moin de payer les menageres plus que 7500 f…car s’ils n’en ont pas les moyens, ils doivent plus donc se permettre le luxe de profiter et d’exploiter les enfants d’autruits pour 7500f le mois. Cest une injustice sociale. Par contre je paye mon gardien a 30 000 le moi…tu vois….jai dit a ma femme que le gardien travaille meme moins… Ce n’est pas pour rien que les menegres cherchent d’autres moyens car l’inflation n’a jamais ete comptee dans leur cas: tout devient cher autour de leur vie pandant que seul leurs salaires restes statiques. Elles sont obligees d’aller aux mines d’or (les damandas) où plus souvent elles reviennent avec des grossesses…il y en a aussi qui s’aventurient vers le Senegal etc.. pour un salaire 5 fois plus elevé. Se prostituer a Bamako est certes une culmination dangereuse.

      • Il faudra tout de même relativiser les choses. Ce ne sont pas que les servantes qui sont sous payées ici au Mali, mais la quasi totalité des “honnêtes” travailleurs. Aussi, allez-y demander à ces travailleurs journaliers qui font, comme vous le dites, 45000 fcfa mensuels, combien ils économisent par mois?!?!!?: zéro franc. Et ces soi-disant “bonnes”?!??: la totalité des 10000 fcfa, car elles sont logées, nourries, soignées et “habillées” gratuitement.

    7. C LA VIE ,CHACUN POUR SOI ET DIEU POUR PERSONNE! JE M’EN KIDADA.ELLE SONT CONSCIENTES DE LEURS ACTES#MERCI

    8. Il faut une législation en la matière et un sévère repression pour barrer la route à ces pratiques

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