Dans le cadre de la poursuite du dialogue et de la concertation avec les partenaires sociaux, le président de la République, Son Excellence Ibrahim Boubacar Kéita, a reçu en audience, le mardi après-midi, deux centrales syndicales. La première, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (Cstm), était conduite par son Secrétaire Général Hamadoun Amion Guindo, et la seconde, la Centrale Démocratique des Travailleurs du Mali (Cdtm), par sa Secrétaire Générale Mme Sidibé Dédéou Ousmane.
Le président de la République a évoqué avec ses hôtes du jour les enjeux des prochains pourparlers inclusifs inter-maliens d’Alger. Il a aussi invité le monde du travail ainsi que l’ensemble des composantes de la Nation à un sursaut salutaire. “Dans le combat pour la défense et la préservation de la souveraineté nationale, qui ne saurait être une question d’IBK, le Mali a impérativement besoin d’un peuple debout, uni et conscient des véritables enjeux de notre intégrité territoriale et du front commun indispensable contre le terrorisme. Dans un pays comme le Mali confronté à des problèmes de survie nationale, il est impératif d’arrêter les manœuvres et d’harmoniser les agendas si tant est que nous sommes tous dédiés au Mali que nous aimons tant.”
Sur l’épineuse question de Kidal, le président expliquera à ses hôtes qu’il y a eu et qu’il y a encore beaucoup de malice et d’interférence notamment en prélude au second round des pourparlers qui doit débuter le 1er septembre prochain à Alger. Selon le Chef de l’État, “le chemin sera encore long et semé d’embûches, mais j’ai foi en l’avenir et je reste très optimiste quant à la paix définitive que chacun souhaite de tous ses voeux”.
Comme avec les précédentes centrales, IBK est revenu sur la situation difficile qui est celui du monde de travail. Il a rassuré ses hôtes sur son souci et sa volonté inébranlable de mettre les travailleurs du Mali dans les conditions décentes.
À leur tour, les responsables de la Cstm et de la Cdtm ont dit être conscients des difficultés que l’État rencontre au regard de son héritage catastrophique. Selon Hamadoun Amion Guindo, “l’État n’existait pas et les défis étaient immenses. Il fallait d’abord récréer l’État. Nous sommes obligés de défendre notre pays et nous ne sommes pas prêts à céder quelque partie du pays encore moins à renoncer à ses ressources.”
Conscientes des défis auxquels fait face le pays et des graves enjeux internationaux, la Cstm et la Cdtm ont clairement réaffirmé leur détermination à militer pour la paix, l’unité et la cohésion nationales. Elles ont aussi marqué leur engagement et leur disponibilité à accompagner les efforts de l’État et à inscrire leur action dans le cadre de la concertation et du dialogue social. “Notre soutien ne vous fera pas défaut”, a dit Mme la secrétaire générale de la Cdtm. “Nous sommes travailleurs maliens et nous souhaitons que notre pays sorte de cette situation. Notre souhait est que la paix soit rétabli dans notre pays”, a t-elle ajouté.
Quant aux aspirations légitimes du monde du Travail malien, Mme Sidibé Dédéou Ousmane dira “nous avons certes des revendications mais nous estimons que le moment de revendiquer et d’engager un véritable dialogue autour de ces revendications dans un climat social approprié viendra. Nous sommes prêt à accompagner donc les autorités pour que ce moment arrive”.
Les deux centrales syndicales ont salué le président de la République pour l’exercice constructif et ont souhaité voir le dialogue, la concertation mais surtout le partage d’informations se poursuivre entre l’État et le monde du Travail malien.
Ces deux rencontres qui font suite à celles que le Chef de l’État a eues lundi avec l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (Untm) et la Confédération des Travailleurs du Mali (Ctm), s’inscrivent dans le cadre d’une meilleure information des partenaires sociaux sur les grandes préoccupations de la Nation. Elles visent surtout à renforcer le dialogue social en vue du maintenir un climat de paix sociale.
Source: Direction de la Communication et des Relations Publiques Présidence de la République
Si l’objectif du pouvoir est d’isoler l’UNTM, je pense qu’ils font fausse route car les travailleurs savent mieux que quiconque ceux qui défendent leurs intérêts. Les autres Centrales fantoches ne sont là que pour amuser la galerie et nous restons mobilisés derrière l’UNTM. Les paroles ne suffisent plus à nourrir les travailleurs, il faut des actes concrets!
IBK parle de lui à la 3ème personne…il est taré…
IBK devait apporter des solutions au problème des maliens…
En fait, IBK et sa clique ont créé de nouveaux problèmes et n’ont apporté aucune solution…
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