Le lundi 28 juin dernier, la Brigade de Recherches du 3ème Arrondissement a mis la main sur Moussa Bocoum, un jeune homme de 18 ans qui a arraché le téléphone d’une dame à bord d’un taxi au niveau de l’hôtel de l’Amitié dans la nuit du 20 au 21 juin dernier vers 21h. Avec toutes les preuves contre lui, le jeune voleur a été déféré le lendemain de son appréhension, soit le mardi 29 juin 2021 pour vol et vagabondage.
A son âge, au lieu d’être à l’école ou dans un chantier pour se construire un avenir meilleur par la sueur de son front, Moussa Bocoum, ce jeune originaire de San a choisi le chemin de la facilité, c’est-à-dire le vol et le vagabondage. Qui l’a aussitôt conduit en prison.
En effet, dans la nuit du 20 au 21 juin dernier, Moussa a dérobé le téléphone portable d’une dame de sa main dans un taxi au niveau de l’hôtel de l’Amitié. Ce téléphone d’une valeur de 125.000F et a été vendu à 30.000F au fameux coin Malitelda le même jour. Ainsi, Dieu faisant bien les choses, la Brigade de Recherches du 3ème Arrondissement a reçu à mettre la main sur lui le lundi 28 où il n’a point nié les faits.
De ce fait, il avoua quitter son village natal ‘’San’’ pour venir chercher fortune à Bamako. N’ayant pas de parents, ni de connaissance dans la ville des trois caïmans, Moussa a jugé utile d’élire domicile dans une rue à Niaréla, communément appelée ‘’Woni DA’’. Là-bas, il aidait les différents clients à transporter leurs marchandises sur sa tête. Selon lui, avec le temps et le problème de santé en plus du faible revenu dans cette activité, il n’arrivait pas à couvrir ses besoins. « C’est pourquoi je me promène quelques fois au grand marché de Bamako pour dérober les téléphones portables des usagers. C’est ainsi que dans la nuit du 20 au 21 juin 20121 vers 21 heures, je me suis rendu devant l’Hôtel de l’Amitié où je guettais d’éventuelles proies en vue de dérober leurs téléphones portables. Entre temps, j’ai aperçu une dame à bord d’un taxi. Elle manipulait son téléphone portable dans sa main. Quand le taxi est arrivé à mes côtés, j’ai profité de l’inadvertance de cette dame pour arracher son téléphone. Elle m’a pris par mon bras tout en criant au voleur. Puisque j’étais plus fort qu’elle, j’ai pu m’échapper. La même nuit, je me suis dirigé vers la rue Malitelda où j’ai vendu le téléphone en question à 30.000F à un receleur ambulant » a-t-il révélé.
A noter que Moussa a été poursuivi et condamné en 2020, par le Tribunal des Enfants à 6 mois de prison pour vol de téléphones. Chose qui montre qu’il est sur un terrain connu. Depuis le 29 juin il a pris ses quartiers à la Maison Centre d’Arrêt de Bamako Coura (MCA), soit à un jet de pierre de Malitelda. Un pas bien franchi.
Par Mariam Sissoko