Le lundi 21 juin dernier vers 10h, Sékou Keïta, un agent Sapeur-Pompier et son acolyte Lassina Keita, un chauffeur de son état, ont été interceptés par la foule pour tentative de vol dans une boutique à Sebenicoro, non loin du domicile de l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta. Informés de la situation par la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN), une équipe du 9ème Arrondissement conduite par le Commandant Abdou Mariko, chef de la Police Judiciaire s’est rendue sur les lieux où ils ont appréhendé et conduit les voleurs au sein de ladite unité policière, avant qu’ils ne soient placés sous mandat de dépôt, le même jour.
Une brebis galeuse de moins dans les rangs des Sapeur-Pompiers. Il s’agit bien de Sékou Keïta. Lui et son compère, Lassina Keïta sont tous domiciliés à Lafiabougou. Pour commettre leur acte malsain (qu’est de voler), ce jour lundi 21 juin, ils se sont rendus en pleine journée à Sébénicoro pour tenter de voler dans une boutique, non loin de la résidence de l’ex président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Malheureusement pour eux, leur coup a foiré, car n’ayant pas pu arriver à leur fin avant d’être immobilisé par la vindicte populaire. Ainsi, la foule était agitée et voulait se rendre justice elle-même par le lynchage des deux individus. Il a fallu l’intervention du Commissaire Principal du 9ème Arrondissement, Santigui Kamissoko et un renfort pour que celle-ci puisse revenir à de meilleur sentiment. C’est ainsi que l’intervention avec professionnalisme des éléments de police a permis de conduire Sékou Keïta et Lassina Keïta au 9ème Arrondissement.
Selon le chef PJ, le Commandant Mariko, l’inculpé Sapeur-Pompier est connu dans le registre de certains commissariats pour les mêmes faits. D’après lui, sur son cv judiciaire il ressort qu’il a été en prison deux fois, mais arrivait toujours à se tirer d’affaire. Cependant, la question qui taraude les esprits est de savoir : comment a – t-il toujours réussi à se faire libérer ? Surtout qu’il s’agit d’un corps habillé et qui doit être doublement sanctionné pour servir d’exemple ?
De toutes les façons, les deux voleurs ont été mis sous mandat de dépôt le même lundi 21, par le vaillant Procureur Touré du TGI de la Commune IV du district de Bamako. La suite est connue.
Par Mariam Sissoko
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Pris en flagrant délit de vol de moto sur la berge du fleuve Niger
Daouda Diarra cueillit, interrogé et déféré par les hommes du commissaire Tomoda !
Daouda Diarra, un toxicomane âgé de 20 ans et ses amis avaient l’habitude de se rendre au bord du fleuve Niger pour voler des engins à deux roues des personnes qui partaient jeter des médicaments et faire d’autres besoins au fleuve. Dans la nuit du 20 et 21 juin dernier, en voulant voler la moto d’un monsieur au même lieu, Daouda et son complice ‘’ Crazy’’ ont été pris la main dans le sac. Quand le second a pu s’échapper, Daouda Diarra fut appréhendé par la foule et lynché par la vindicte populaire. Il a eu la vie sauve grâce à une personne de bonne foi qui a appelé les éléments du 3ème Arrondissement, qui l’a conduit la même nuit. Par la suite, il a été placé sous mandat de dépôt le mardi 22 juin.
Le vol des motos des personnes se rendant sur la berge du fleuve Niger pour des besoins personnels était le gagne-pain de ce jeune addictif à la drogue, nommé Daouda Diarra. Il opérait en symbiose avec un certain Moussa et ‘’Crazy’’ avec lesquels, il a dérobé plusieurs motos au bord du fleuve.
Lâchés par la Baraka, dans la nuit du 20 au 21 juin vers 22H, Daouda et ‘’Crazy’’ ont été pris en flagrant délit de vol de moto d’un monsieur à leur endroit habituel. Ils furent rattrapés par la foule. Néanmoins, ‘’Crazy’’ s’est échappé en laissant son complice dans les mains de la masse, qui avait commencé à le lyncher. Ainsi, c’est une personne anonyme assistant à la scène qui a fait appel aux limiers du Commissariat du 3ème Arrondissement. Et ceux-ci se sont dépêchés sur le lieu pour tirer des griffes de la foule, le présumé voleur afin de le conduire au commissariat.
Une fois soumis à l’interrogatoire, l’inculpé a avoué ses délits sans réserve. Selon lui, ils sont un groupe de toxicomanes. A savoir : Moussa, Crazy et d’autres individus. D’après lui, ils ont l’habitude de se réunir dans la cour de l’Hôtel de l’Amitié pour consommer du chanvre indien. « Il y a un mois de cela, Moussa m’a fait savoir qu’il est à court d’argent. Qu’il veut acheter sa dose, mais qu’il n’a pas de moyen. Il a ajouté que lorsque de telle situation se présente, il se rend au bord du fleuve situé à proximité dudit hôtel. Qu’il guette les usagers qui vont au bord du fleuve pour des besoins, surtout occultes, pour dérober leurs engins. Il m’a suggéré de l’accompagner. J’ai accepté volontiers » a-t-il dévoilé.
C’est ainsi qu’ils ont pris position au niveau du bord du fleuve, a dit Daouda Diarra. Une fois sur place, ils ont aperçu un monsieur garant son engin. C’est lorsque ce dernier est descendu dans le lit du fleuve pour y jeter son médicament, qu’ils sont passés à l’acte pour soustraire frauduleusement sa moto Djakarta, vendue à Bagadadji à certain Mass.
Après ce premier réussi, ils ont tenté un deuxième coup, qui fut aussi un succès. La victime était aussi venue nuitamment au bord du fleuve pour ses besoins. Les mis en cause ont volé sa moto, qu’ils avaient une fois de plus, vendu à Bagadadji à 70.000FCFA à la même personne, leur principal receleur.
« Puisque ces deux opérations ont été un succès et que je n’arrivais plus à voir Moussa, j’ai approché un de mes Co-toxicomanes, ‘’Crazy’’ à qui j’ai fait la proposition de m’accompagner au bord du fleuve pour voler des motos. C’est ainsi que dans la nuit du 20 au 21 juin 2021 vers 22 heures, nous nous sommes rendus au même lieu et nous avons vu une moto Djakarta. Nous nous sommes emparés de ladite moto pour nous diriger vers Bagadadji. Au cours du chemin, nous avons été poursuivis par une foule nombreuse. Arrivé au niveau de N’Golonina non loin du marché des fruits, la moto est tombée en panne sèche. Nous avons été rattrapés par la foule. Pendant que mon compagne a pu s’échapper, j’ai été intercepté par les gens qui ont commencé à me donner des coups. Certains disaient de me bruler vif. Heureusement pour moi, un monsieur qui passait dans le parage a fait appel à la Police » a déclaré l’inculpé avant d’ajouter qu’au total, il a volé ou participé au vol de trois motos Djakarta dont 2 en compagnie de Moussa et la dernière, en compagnie de CRAZY. Chose qui est difficile à croire car il y a suffisamment de preuves montrant que l’inculpé n’est pas à ses débuts.
Par ailleurs, les investigations menées pour appréhender ‘’Crazy’’, Mass et Moussa restent vaine. Selon notre source policière, celles-ci se poursuivent pour les mettre hors d’état de nuire. Et Daouda Diarra a été déféré à la MCA le mardi 22 juin 2021.
Par Mariam Sissoko
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