Pour simulacre de vol à main armée et viol : Deux bandits et 4 complices déférés au parquet de la commune IV

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    Le commissariat du 14ème arrondissement vient de réussir un joli coup. Grâce à la vigilance des limiers, ils ont pu mettre hors d’état de nuire les nommés Ousmane Diallo et Boubacar Kanté ainsi que quatre de leurs complices. Ceux-ci avaient dans la nuit du dimanche 30 juin dernier aux environs de 1 heure du matin, commis un acte de viol sur Magan Toungara en l’absence de son mari exilé aux Etats-Unis. Les malfrats sont allés plus loin dans leur forfait en dépouillant leur victime d’une importante quantité d’ or, deux téléphones, un lecteur DVD portable.

    Selon les informations reçues par le commissariat du 14ème arrondissement, lors du mariage de Magan Toungara, ses parents lui ont offert une importante   quantité d’or en bijoux.

     

     

    Une fois installée chez son mari, elle a confié la garde de ses bijoux à sa belle mère, Sadio Camara. Parfois, elle en prenait pour se rendre belle dans les cérémonies de baptême ou de mariage. Avant de les remettre à Sadio, sa confidente. Il y a de cela, trois mois, lorsque Magan Toungara avait besoin de ses bijoux, sa confidente a refusé de les lui remettre. Poursuivant dans sa logique de vouloir confisquer les biens d’autrui de surcroît celle qui lui vouait une confiance aveugle, Sadio est allée expliquer à son amie, Massira Camara que son mari veut la déposséder de son or au profit de sa coépouse. Ceci afin qu’elles puissent ensemble peaufiner une manœuvre dilatoire. L’amie de Sadio a désigné son garçon de 16 ans en la personne de Dramane Coulibaly pour recruter deux jeunes (Ousmane Diallo et Boubacar Kanté dit Salomon) en raison de 50.000 Fcfa. Ceux-ci, cagoulés, armés de pistolet et de coupe-coupe se sont rendus dans la nuit du dimanche 30 juin vers 1 heure chez leur complice Sadio dont la chambre est  proche de  celle de sa cible. Ainsi, elle indiqua la chambre de Magan Toungara aux bandits. Arrivé devant sa porte, l’un d’eux s’est exprimé en langue Sarakolé. Aussitôt, la pauvre dame ouvra la porte. Malheur s’en est suivi, les deux malfrats se sont rués sur elle pour la ligoter. Ainsi, Ousmane Diallo s’est mis à la violer. Dans la mise en œuvre de sa  stratégie, Sadio avait bouché tous les coins pour que les cris de la pauvre femme ne soient pas entendus. Après qu’Ousmane ait satisfait son libido, ils ont enlevé la réserve d’or contenue dans l’armoire, deux téléphones portables et un lecteur DVD portable.

     

     

    Le lendemain du forfait, la victime, après avoir expliqué sa mésaventure à sa femme de confiance (Sadio), aux environs de 7 heures du matin, alla avec son complice se présenter au commissariat du 14ème arrondissement pour porter plainte. Aussitôt, la commissaire principale, Assétou Coulibaly a diligenté une équipe pour faire le constat des faits.  Les investigateurs du 14ème arrondissement très vigilants ont compris que ce forfait est un complot mené de l’intérieur de la famille. C’est quand Dramane Coulibaly est allé remettre le butin à sa mère Missira Camara comme convenu, que les déboires des bandits et de leurs complices ont commencé. En effet, Missira Camara a remis un téléphone portable à son garçon chouchou. Le père de l’enfant, Mamadou Coulibaly après avoir vu le téléphone avec son fils, lui demanda d’où il provenait. Il répondit que c’est sa mère qui le lui a offert. Ainsi, le père acheta le téléphone avec son enfant à 10.000 Fcfa bien que la valeur du téléphone peut être estimée à 100.000 Fcfa. Poursuivant leur enquête, les limiers ont pu cueillir le violeur Ousmane Diallo comme une mouche.  Celui-ci a dénoncé son compagnon avant de livrer la cache des autres complices.

     

     

    Les deux bandits et leurs complices ont d’abord médités sur leur sort  dans la geôle du 14ème arrondissement avant d’être déférés le mercredi dernier au parquet de la commune IV.

    Falé COULIBALY

     

    Accusés de viol sur une passagère Deux apprentis chauffeurs de la compagnie Sylla Transport condamnés par contumace à 20 ans d’emprisonnement

     

    L’audience de la salle n°1  de la  Cour d’assises présidée par Makanfly Diallo a condamné hier deux apprentis chauffeurs de bus, Souleymane Coulibaly et Djanguina Mariko à 20 ans d’emprisonnement pour avoir violé le 5 avril 2004 aux environs de 20 heures la jeune Aïchata Ouattara alors qu’elle rentrait chez elle.

     

     

    Il  résulte des faits que le lundi 5 avril 2004, Aïchata Ouattara a voyagé à bord d’un car de la compagnie ” Sylla transport ” quittant la foire hebdomadaire de N’Golobougou à Dioila. Arrivée à destination aux environs de 20 heures, la dame a débarqué du car comme tous les autres passagers. Voulant regagner sa famille, les apprentis chauffeurs, Souleymane Coulibaly et Djanguiné Mariko lui ont proposé de continuer le chemin ensemble. Ils ont aussi motivé leur proposition par le fait qu’ils devaient conduire le car dans un lavage situé non loin de chez elle. Arrivée au lavage, Aïchata a quitté ses compagnons de circonstance pour emprunter la voie qui mène chez ses parents.

     

    Chemin faisant, elle a été rattrapée par deux apprentis chauffeurs qui l’ont trainée de force dans les arbres touffus avant d’abuser d’elle à tour de rôle. Pendant que l’un la tenait par les mains et les pieds pour l’immobiliser, l’autre passait à l’acte.

     

    La victime cria en vain pour alerter les voisins. Heureusement que pour elle, le juge vivait non loin des lieux. Informé de l’affaire, le juge de paix à compétence étendue de Dioila a saisi la brigade de la gendarmerie. Une enquête ouverte par cette dernière a abouti à l’interpellation de Souleymane Coulibaly.

     

    La Cour d’assises dans son audience d’hier jeudi a condamné Souleymane Coulibaly et Djanguina Mariko par contumace à 20 ans d’emprisonnement.

     

        Falé  COULIBALY

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    4 COMMENTAIRES

    1. Monsieur le journaleux voici la définition de simulacre : “Se dit d’une apparence qui prétend être la réalité”. Si le vol et le viol ont bien été commis ou se trouve le simulacre dans cette histoire?

    2. mr le journaliste comment peut-on condamner par contumace un détenu présent à la barre,en l’occurrence souleymane,qui selon toi a été interpellé? et puis peut-on attraper une femme qu’on viole par les bras et les jambes en mème temps ? elle est censée se débattre ou bien elle était consentante.

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