Cette décision de la justice est contestée par une partie des 18 enfants du défunt. Selon Cheick Abass Diallo, le verdict a été rendu sur la base d’un constat de biens fait par Moussa Diallo alors que ce travail devrait impliquer tous les enfants du défunt. Le rapport de constat évalue les biens à 160 millions de FCFA alors que les contestataires estiment que la valeur de ceux-ci s’élève à plus d’un milliard de FCFA.
Dans son récit, le plaignant a indiqué qu’après le décès de Nouhoun Diallo, deux de ses frères, à savoir Moussa Diallo et Ahmadou Diallo, se sont retrouvés devant les tribunaux, pour une affaire de séparation des biens. C’est ainsi que Moussa Diallo en a profité pour charger un huissier à répertorier l’ensemble des biens de la famille Diallo.
Ce constat de biens a permis à l’huissier de recenser trois boulangeries, une à Fana et deux à Bamako avec leur équipement de fonctionnement au complet, un immeuble à Torokorobougou, des logements à Sogoniko et à Badalabougou, 4 lots vides ainsi qu’une villa à Fana. Il a indiqué que ce travail effectué par Moussa et son huissier sans l’implication des autres membres de la famille a permis d’évaluer les biens de la famille à 160 millions de FCFA.
Pour y voir clair, le sieur Cheick Abass Diallo a procédé à sa propre expertise de l’ensemble des biens de la famille. C’est ainsi que le plaignant s’est rendu compte que la valeur des biens répertoriés par son frère et son huissier s’élève à un milliard de FCFA. Ainsi, il a saisi la justice pour procéder à une nouvelle expertise afin de répertorier et évaluer l’ensemble des biens de la famille avec le consentement de tous les enfants de feu Nouhoun Diallo.
Pour ce faire, il a fait appel à ce jugement du tribunal de première instance de la commune V pour engager une procédure judiciaire conformément à l’article 470 du CPCCS qui stipule que” les erreurs et omissions matérielles qui affectent un jugement, même passé en force de chose jugée, peuvent toujours être réparées par la juridiction qui l’a rendu ou par celle à laquelle il est déféré, selon ce que le dossier révèle ou, à défaut, ce que la raison commande”.
Ainsi, il a adressé un pourvoi en cassation à la Cour suprême de Bamako où la section judiciaire lui a demandé de rédiger un mémoire ampliatif pour l’adresser à l’avocat de Moussa Diallo, dont il devait recevoir la réplique dans deux semaines. Selon lui, cette réplique a été l’objet de blocage et l’imitation de sa signature de la part des greffiers afin de faire épuiser le délai du dépôt des dossiers pour réduire sa chance d’obtenir un nouveau jugement. Cheick Abass Diallo interpelle le ministre de la Justice pour permettre au tribunal de revenir sur sa décision afin d’engager une nouvelle procédure judiciaire pour faire valoir la loi.
Siaka Diamouténé
Dans cette affaire d’héritage, seul dieu connait la vérité et le perdent c’est celui qui a laissé un héritage après lui. IL est préférable de partager avant de mourir. Celui qui partage mal ou escroque un héritage, finira très mal dans la vie. Donc faites attention : Magistrats-avocats-ainés de des familles ,représentants religieux ….. merci.
Quelle honte pour ces gens qui détourne les biens de leurs parents à leur seul profit après leurs décès. Cette affaire est très grave et Cheick Abass doit même saisir le Président de la République dans cette affaire en tant que 1er magistrat.
Comments are closed.