Menacé de mort, notre confrère Lamine Diallo de l’hebdomadaire Waati, a porté plainte contre le commissaire des courses de la fédération malienne de hippisme, Ousmane Sylla. Dans un communiqué signé par son vice-président Ibrahima Coulibaly, l’Association des Editeurs de presses privées (ASSEP) tire la sonnette d’alarme.
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rnNotre confrère, Lamine Diallo de l’hebdomadaire d’informations générales Waati, a été menacé de mort par le commissaire de courses de la fédération malienne de hippisme, Ousmane Sylla. Selon notre confrère Diallo, les faits remontent au mardi 1er mars dernier au moment où il était en promenade, comme à ses habitudes, dans la cour du champ hippique.
Ousmane Sylla aurait piqué une colère noire lorsqu’il a appris la présence de notre confrère sur les lieux. Il se serait mis à filmer, à l’aide de son téléphone portable.
rnPour éviter tout accrochage, notre confrère dit avoir pris ses distances, mais ajoute n’avoir réalisé la menace que lorsqu’il a voulu se retirer par la porte du côté de Médina-Coura. Un véhicule à immatriculation bamakoise s’est alors lancé à ses trousses pendant que de l’autre sortie, étaient postés des gaillards pour l’attraper. Le véhicule le rattrapa et s’est mis au travers de son chemin. Le conducteur s’est mis à le prendre en photo avec un téléphone portable avant de lui lancer ceci : « je vais en finir avec toi, je ne te donne que 72 heures pour cela… ». Kariba Coulibaly dit Wara et un certain Chaka ne se seraient pas mis eux aussi à l’insulter.
Selon toujours notre confrère Lamine Diallo, « cette agression est liée à ses écrits sur la gestion décriée de la course des chevaux des membres de la fédération malienne du hippisme ». L’affaire a été portée devant le tribunal de première instance de la Commune II et Ousmane Sylla devra répondre du chef d’accusation de menace de mort.
rnEn attendant sa comparution, M Sylla réfute ces accusations et se dit « prêt à jurer la main sur le coran que tout ce qui se dit sur cette menace de mort est faux ». « Lamine étant un jeune frère, je ne peux pas m’en prendre à lui. Lamine n’a jamais été mon problème… », argue-t-il.
rnFatoumata Haïdara et M. Daou
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