Pour le vol d’une moto : Koulikoro a failli sombrer dans l’anarchie

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    Pour une affaire de vol de moto, la ville de Koulikoro a failli sombrer dans l’anarchie. Huit personnes étaient impliquées dans le vol d’une moto. Parmi lesquelles, un élément de la garde nationale. Tous les suspects ont été écroués à l’exception de l’unique porteur d’uniforme du groupe. Faute de pouvoir mettre le grappin sur cette brebis galeuse de l’armée malienne, le parquet sous la menace de la population s’est vu dans l’obligation d’élargir les prisonniers.
    L’affaire remonte au 31 janvier lorsque le secrétaire général du comité AEEM de l’IFTK, Idrissa Sangaré, a  fait une déclaration à la police de Koulikoro à propos d’une agression nocturne au cours de laquelle, sa moto Jakarta lui a été arrachée par des individus armés. Le 22 juin, cette affaire de moto refait surface. Dans une autre déclaration,  le plaignant disait  avoir aperçu sa moto avec un animateur de la radio Dionakan de Koulikoro Abdala Cissé.
    Le lendemain samedi, celui -ci fut auditionné par la police. Il avoua le nom du vendeur de la même moto. Huit personnes ont été soupçonnées  pour le vol de la moto. Il s’agit d’un mécanicien,  d’une coiffeuse, d’ un animateur radio, de coursier, pour ne citer que ceux-là. Une vieille personne souffrant de maladie chronique fait également partie des personnes interpellées à la maison d’arrêt de Koulikoro. Seul le garde faisant partie des suspects n’a fait l’objet d’aucune interpellation.  Son absence fut difficilement acceptée par la population.  Pourquoi les autres et non le garde?
    Pour manifester leur mécontentement, les parents et proches des personnes arrêtées  ont décidé de marcher  sur  les institutions judiciaires de la ville. Le commissariat fut assiégé le Mardi 26 juin par quelques individus notamment des mécaniciens et d’autres personnes se réclamant parents des personnes arrêtées. Des négociations avec le commissaire Idrissa Touré, permirent  de ramener ces derniers à la raison. Sans qu’ils aient renoncé à leur volonté de marcher. Les hautes personnalités de la ville  furent consultées pour ouvrir  des négociations avec le parquet en vue de la libération des détenus. Ils ont recouvré la liberté provisoire, le lundi 2 Juillet 2012.
    Correspondant à Koulikoro
    Zoumana NAYTE

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    2 COMMENTAIRES

    1. NON A L’IMPUNITÉ…..le garde dot être jugé et radié ….des soldats ratés qui fuient devant les rebelles et viennent semer des troubles contre des citoyens paisibles…

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