Pour dénoncer les morcellements des aires de jeu des jeunes : L’Association Appel Mali compte marcher sur la mairie du district de Bamako

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    Des victimes d’expropriation  foncière du district de Bamako avec le soutien de l’Association Appel Mali (APMA) comptent marcher le mercredi  30 novembre sur la mairie du district de Bamako pour dénoncer les pratiques qui sont en cours dans la gestion du foncier dans la capitale des trois caïmans.

    Selon le président de l’APMA, Adama T Coulibaly cette marche regroupera, outre les membres de l’association, des victimes d’expropriation foncière en l’occurrence des jeunes.

     

    "De nos jours, les jeunes n’ont plus d’espace pour leurs activités récréatives. C’est l’occasion pour nous aussi d’appeler les plus hautes autorités plus particulièrement le ministère de l’Administration territoriale à prendre ses  responsabilités face à cette gabegie foncière  que nous enregistrons à longueur de journée" nous a confié le président de l’APMA.  

    S’agissant de l’itinéraire de  la marche, il a révélé qu’elle  partira de la cathédrale de Bamako jusqu’à l’hôtel de ville.

    " Sur place, nous allons remettre un manifeste au maire du district de Bamako, Adama Sangaré, manifeste dans lequel nous allons demander l’arrêt du morcellement des aires de jeu des jeunes, des espaces verts, les expropriations et les morcellements anarchiques. En terme clair, nous demanderons même la démission du maire avec tout le conseil communal " a-t-il ajouté.

     

    A la question de savoir si l’APMA a eu une autorisation de marche pour le mercredi 30 novembre,   M. Coulibaly nous a répondu en ces termes : " C’est une marche pacifique pour une cause noble. En plus la liberté d’expression et de manifester est garantie par la loi fondamentale, donc c’est pour vous dire que nous sommes convaincus que nous aurons sans nul doute l’autorisation de marcher. Car il est plus facile d’encadrer une marche autorisée par les forces de l’ordre qu’une marche spontanée ".

     

    En tout cas, selon le président de l’APMA, à travers cette marche, leur association entend sonner l’alerte pour mettre de l’ordre dans la gestion foncière dans le district de Bamako et dans certaines capitales régionales. Car, à le croire, au train ou vont les choses, dans une décennie, il n’y aura plus de rivière, de marigots  ou de collines dans ce pays. ‘’Ils vont tout vendre aux plus offrants’’,  a-t-il conclu. 

     

      Kassoum THERA

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