Pour défendre sa femme : Le maire de Ber tabasse 2 islamistes

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    Le maire de la commune rurale de Ber, dans la région de Tombouctou, s’appelle Moussa Mohamed. Il est en passe d’acquérir la plus flatteuse réputation de lav région pour avoir botté les fesses à deux occupants islamistes.

    Les faits remontent au jeudi 4 octobre 2012. Il est de coutume pour les islamistes de mener des patrouilles dans le but de surprendre en fragrant délit les habitants qui violent les préceptes de l’islam, soit en fumant, soit en buvant de l’alcool, soit en s’habillant de manière inconvenante. C’est ainsi que la propre épouse du maire de Ber est surprise dans un vêtement jugé indécent par les miliciens islamistes en patrouille. Les islamistes l’interpellent. Elle refuse d’obtempérer et prend la fuite à toutes jambes. Deux des islamistes se lancent à sa poursuite. Elle arrive à pénétrer dans la cour de sa maison sans se faire prendre. Face à la volonté ferme des islamistes de l’arrêter coûte que coûte, elle fonce dans sa chambre à coucher où son époux, le maire, sommeillait sur le lit. Les islamistes, sans se soucier du caractère sacré du domicile, la suivent jusque dans la chambre.

    Le maire, voyant  les deux combattants débarquer jusque dans sa chambre à coucher, se sentant touché dans son intimité et son orgueil. Il se fâche tout rouge. S’engage alors une violente dispute entre lui et les deux intrus. Le maire Moussa Mohamed se munit alors d’un bâton et se met tabasser sauvagement  les deux islamistes. Les coups pleuvent  comme grêle, administrés par un homme que la nature a d’ailleurs doué d’une grande force physique. Les deux islamistes, pris de  court, non armés et roués de coups,, n’ont que leurs jambes pour se sortir d’affaire.

    Rentrés en fuyant à leur quartier général, ils font un compte-rendu de leur mésaventure à leur chef hiérarchique. Celui-ci envoie d’impressionnants renforts arrêtermanu militari  Moussa Mohamed. Le maire bastonneur est conduit devant le tribunal islamique de Tombouctou pour y être jugé conformément à la charia. Il est accusé de “violences sur la force publique”.

    A l’issue de son procès, il est reconnu par les juges coupable de violences sur des éléments de la force publique et est condamné à recevoir 50 coups de fouet. Après sa condamnation, Moussa Mohamed fait appel du jugement. Devant cette instance composée de nouveau juges barbus, le maire, à force d’éloquence,  arrive à prouver que les deux islamistes, en pénétrant jusque dans la chambre à coucher d’autrui à la poursuite d’une épouse légitime,  ont outrepassé les lois de l’islam. Et que par conséquent, en s’opposant à eux, il n’a fait qu’exercer une légitime défense. Les juges d’appel ont reconnu le bien-fondé des arguments du maire et ont fini par prononcer sa relaxe pure et simple.Sacré Moussa!

     

    Abdoulaye Guindo

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    8 COMMENTAIRES

    1. Je ne sais pas si elle est vraie ou fausse mais c’est une belle histoire qui est aussi amusante qu’inspirante, sacré Mr le maire

    2. Cet article ressemble à “une affaire fabriquée”
      Le maire de BER ne s’appelle pas Moussa Mohamed
      Un peu de sérieux dans vos articles
      Arrêter ces “fausses propagandes”

    3. il fallait les castrer ces batar.meme leur chef est un batar un fils de pute.son geste ne doit pas etonner les gens oublis il est batar et ignore son histoire.Je sais c k je dis

      • Il doit administrer des cours de dignite et de courage au lache soulard, porte malheur Sanogo et sa bande de chiens voleurs..

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