Pour crimes d’assassinat et vols qualifiés, Mamadou Daou écope de 20 ans de prison

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    Mamadou Daou dit Mamoutou  ne bénéficiera ni des circonstances atténuantes ni de la clémence des juges et assesseurs de la Cour d’assises de Bamako. Prévenu de crimes d’assassinat et de vols qualifiés, il a écopé de 20 ans de prison ferme au terme du jugement rendu le 1er juin 2012.

    Les faits remontent à courant 2006 à 2008. Le nommé Mamadou Daou dit Mamoutou proposa à Sory Fofana la vente d’environ quarante tonnes de mil, qui se trouveraient à Djibougou, commune rurale de Diganibougou, selon l’arrêt de mise en accusation. Ce dernier demanda à son ami Karim Diarra, lettré, de l’y accompagner pour tenir la comptabilité de la transaction.

    Avant de partir, Sory emprunta le téléphone portable de son frère cadet Bakary Fofana. Ce téléphone ne sonna que trois fois après leur départ, ensuite, ce fut le silence radio définitif. Mamadou Daou demanda alors à Bissirama Traoré de le déposer chez un féticheur appelé Barou à Sira Saba, mais, après leur départ Bassirama restera sans nouvelles d’eux pour toujours. Malgré les recherches de tout l’entourage, puis les appels à témoins diffusés, les disparus restèrent introuvables. L’inquiétude grandit chez leurs proches qui répétèrent les recherches à l’envi. Aucune trace d’eux, ni vivants, ni morts. Alors qu’ils n’avaient aucune raison de disparaitre du jour au lendemain.

    Dès lors, des rumeurs commencèrent à circuler dans la contrée, sur la présence de coupeurs de route. Les soupçons se portèrent vite sur Mamadou Daou dit Mamoutou, le dernier témoin à avoir vu les disparus. Lesdits soupçons furent renforcés lorsqu’il il invita sa nièce, Baya Daou, en brousse pour une aventure jamais élucidée. Cette dernière, ayant pressenti le danger, se sauvera d’entre ses mains. Mamoutou, qui s’était réfugié dans la brousse près de Toukono, commune rurale de Tamani, effectuera ensuite un périple d’un mois, sillonnant trois régions et la capitale, passant ainsi successivement par les villages de Kawèrèla, Kirwane, N’tiélé, Toula-coura, Bougouba, Sirakorola,  Djonka et Bougouba encore, où il fut arrêté. A la barre, l’inculpé, qui n’a pas nié les faits d’assassinat et de vols qualifiés, a été condamné à 20 ans de prison.

    Yaya Samaké

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    2 COMMENTAIRES

    1. Mr Samake.. Vraiment votre histoire est difficile a lire.. pardonnez, changer de metier. celui la n’es pou vous.
      Un journalist or columnist doit ecrir avec un style simple

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