Pour avoir tué sa propre tante à coups de hache Aly Barry condamné à 10 ans de réclusion criminelle

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    L’audience de la Cour d’assises d’hier a vu la condamnation d’Aly Barry à 10 ans de réclusion. Il a été reconnu d’avoir volontairement donné la mort à sa tante, Aïcha Barry. Les faits remontent à l’année 2009, à Wana Mana Wèrè, dans la commune de Saloba, cercle de Macina.

    Il résulte des faits contenus dans l’arrêt de renvoi, que dans la journée du 4 mars 2009, dans le hameau de Wana Mana, le nommé Aly Barry a administré des coups de hache mortels à sa tante Aïcha Barry. Mais à la barre, Aly a fait mention d’un coup de gourdin accidentel, en lieu et place de l’usage d’une hache.

    En effet, il a soutenu qu’il a été informé par ses enfants que Fatoumata, la fille d’Aïcha Barry, avait tué sa chèvre. Il voulait frapper la petite fille, mais Aïcha, qui est venue s’interposer, a reçu un coup de gourdin à la tête.

    Malheureusement pour lui, cette thèse sera battue en brèche par les différents témoignages, notamment ceux de la petite Fatoumata Barry, de Mahamadou Diakité, vieux de 90 ans et du chef de quartier dudit hameau, Drissa Kamena, âgé de 73 ans.

    Ils ont tous déclaré que Aly est venu trouver Aïcha au bord du puits pour lui asséner des coups de hache à la tête. Ce qui fut fatal à la victime car elle rendit l’âme quelques heures après l’incident. Son forfait accompli, le bourreau a détalé comme un lapin pour aller se réfugier dans sa case.

    Au cours de son réquisitoire, le représentant du ministère public, Yacouba Koné, a déclaré que le mobile du crime n’a pas été dit lors du débat. Il a requis qu’il plaise à la Cour de retenir l’accusé dans les liens de l’accusation de coups mortels. Il a, en outre, demandé à la Cour d’appliquer la peine maximale correspondante.

    La défense était assurée par Me Drissa Samaké qui a plaidé coupable pour son client. Néanmoins, il a demandé à la Cour d’accorder à l’accusé le bénéfice des circonstances atténuantes pour lui appliquer une peine minimale, en tenant compte de ses huit enfants qu’il doit nourrir. Après délibération, la Cour a retenu l’accusé dans les liens de l’accusation de coups mortels, tout en lui accordant le bénéfice des circonstances atténuantes.

    Finalement, Aly Barry a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle.

                   

    Falé COULIBALY

     

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