Pour avoir extorqué 1000 F à un chauffeur : Un policier mis aux arrêts

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    Les faits se sont déroulés à Yamoussoukro. Un agent de police est actuellement dans les filets de l’Unité de lutte contre le racket (ULCR). Il sera traduit bientôt devant le tribunal militaire d’Abidjan pour avoir extorqué 1000 F au chauffeur d’un minicar de transport en commun, communément appelé « massa ». Le chauffeur a été aussi arrêté pour tentative de corruption d’un agent de l’ULCR. Il va comparaitre devant le juge du tribunal de Toumodi pour répondre de son acte.

     Selon des informations rendues publiques par le Service de communication du tribunal militaire d’Abidjan, ces faits mis à la charge du chauffeur et du policier remontent au 27 juillet dernier au corridor de Zatta à Yamoussoukro.

    Tout est parti de plaintes récurrentes d’usagers de la route contre des éléments des Forces de l’ordre qui s’adonnent au racket à ce corridor. Pour y mettre fin, le commissaire du gouvernement le contre-amiral A. K. a commandé une mission de l’ULCR. C’est ainsi qu’un policier a été surpris par les agents de l’ULCR en train de se faire remettre un billet de 1000 F par un chauffeur. L’agent de police est arrêté immédiatement et le billet de 1000 F est confisqué ainsi que les pièces du chauffeur. Contre toute attente, le chauffeur tente de plaider pour le policier. Mieux, il propose 30 000 F pour qu’on le libère. Et qu’on lui remette ses pièces qui avaient été confisquées. Il a été arrêté à son tour pour tentative de corruption.

    A l’image de cette affaire, à Bamako, les usagers de la circulation doivent avoir le courage de dénoncer tout abus des policiers. Et il revient à la hiérarchie policière d’ouvrir une enquête sur les agents indélicats.

    Diomandé Karamoko

    (Le Banco)

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    1 commentaire

    1. C’est du n’importe quoi, que de la com!!!

      Même demain ça se passe à ciel ouvert en côte d’ivoire. Lors de mon dernier voyage, sur toute la route, d’Abidjan à Kouto, le racket est à ciel ouvert. Et c’est pire sur la route bitumée entre Kouto et Kasseré. Là c’est une industrie ! Les agents se relaient du matin au soir, uniquement pour racketer. En plus les agents n’ont aucune crainte, peu importe qui est présent (DIEU merci, je n’avais pas à payer, donc j’avais le temps d’observer).

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