Ils sont Mangho Tounkara dit ‘’Vieux’’, Dramane Toloba alias ‘’Dogono’’, Bekaye Traoré, Lassine Dembélé, Mohamed Gueye surnommé ‘’Bélé’’, Issiaka Pergourou et Drissa Togola appelé ‘’Senou Dra’’. En détention depuis le 11 Novembre 2018, ces accusés étaient devant la Cour d’Assises le mercredi 7 Avril, pour être jugés pour association de malfaiteurs, assassinat, vol commis en bande et à main armée et détention illégale d’arme à feu. Ils n’ont pas échappés à la peine de mort.
Ainsi, ces malfrats n’hésitaient pas à agresser les paisibles citoyens pour leurs biens, voire ôter leur vie. D’où l’envoi de l’arrêt les concernant devant la Cour d’Assises au compte de sa 1ère session pour association de malfaiteurs, assassinat, vol commis en bande et à main armée et détention illégale d’arme à feu.
En effet, Mahamadou Sacko et son frère exerçaient au sein de la Société dénommée ‘’Sacko Electronique’’ sise à Faladiè près de la Direction Générale des Douanes. Ainsi, dans la nuit du 21 Juillet 2018, lorsqu’ils s’apprêtaient à fermer leur boutique, quatre individus, munis d’armes, se sont adressés à eux, en leur demandant de leur remettre les sacs et leurs contenus composés d’argent liquide, de téléphones portables, d’ordinateurs portables, de clés USB et des chéquiers de certaines banques de la place.
Après avoir dépossédé les frères Sacko de leurs sacs et leurs contenus, les agresseurs se sont enfuis. C’est dans ces conditions que les victimes avaient porté plainte au Commissariat de Police du 7ème Arrondissement et du 13ème Arrondissement à la Brigade Territoriale de la Gendarmerie de Faladiè, à la Brigade d’Investigation Judiciaire et au Commissariat Spécial du Chemin de Fer. Partant, les enquêtes menées par cette dernière unité sécuritaire, ont permis l’interpellation de Mangho Tounkara alias ‘’Vieux’’, Dramane Toloba dit ‘’Dogono’’, Bekaye Traoré, Lassine Dembélé, Mohamed Gueye appelé ‘’Bébé’’, Issiaka Pergourou et Drissa Togola dit ‘’Senou Dra’’, inculpés pour association de malfaiteurs et complicité, vol commis en bande et à main armée puis placés sous mandat de dépôt à la date du 11 novembre 2018.
Lors des Assises du 7 Avril, les inculpés ont été jugés pour les faits qui leur sont reprochés. Ils écopent de la peine de mort.
Par Mariam SISSOKO.