L’homme qui change de nom pour échapper à la justice (Mamadou Konaté pour sa famille, Mamadou Tiéoulé Konaté pour les Maliens et Mamadou Henry Konaté pour les Français) ne fait que massifier ses infortunes, ces derniers temps. À preuve, par jugement n°415 du 05 septembre 2012, le fils de Tiéoulé Konaté, a été condamné par le Tribunal de la Commune II du district de Bamako à payer à Dramane Sissoko la somme de 180 000 Cfa.
En effet, Mamadou Tiéoulé Konaté qui pense avoir tous les droits s’était encore offert un autre luxe en sa qualité de secrétaire général de la Fédération malienne d’hippisme. Plus puissant que le président Mamadou Baba Sylla qui n’existe que de nom, Konaté, a confisqué (voire escamoté) le prix gagné par le cheval de Dramane Sissoko lors d’une compétition au champ hippique de Bamako. Ce dernier a porté plainte au Tribunal de première instance de la Commune II du district de Bamako et a obtenu la condamnation de Konaté (voir les fac-similés).
Cette affaire s’ajoute à celle qui l’oppose au trésorier du bureau, Oumar Noumanzana, qui tient lui aussi à mettre au grand jour les malversations commises par le clan Konaté. Aussi irascible et anormal que cela puisse paraitre, c’est Ousmane Sylla le commissaire de course qui, au mépris des textes souverainement élaborés et acceptés, procédait aux retraits dans les comptes bancaires de la fédération. Konaté et ses valets seraient en train d’être entendus au Pôle économique et financier qui aurait déjà reçu les preuves qui les accablent.
Fousseyni Moussa Koïta souhaite également être mis dans ses droits. L’histoire qui s’y rapporte aussi hilarante qu’irritante est liée à Gaspy un cheval qui appartenait à Mamadou Seck. Celui-ci avait gardé son étalon dans l’écurie Sylla-Konaté (SYKO) avant de le vendre à l’Association malienne des propriétaires de chevaux (AMPC). À signaler que cette association est composée des dissidents de la Fédération malienne du hippisme devenue le patrimoine de SYKO. L’AMPC est majoritairement représentative de la discipline et financièrement puissante à en juger par la performance et le nombre de ses chevaux. La parenthèse se ferme, ici.
Ainsi le 09 décembre 2012, lors de la 29è compétition de la saison en cours Gaspy est arrivé premier dans la première course réservée aux petits chevaux. Quelle ne fut la désolation de Mamadou Tiéoulé Konaté d’apercevoir une pancarte exhibée par Fousseyni Moussa Koïta sur laquelle on pouvait lire : «Gaspy transféré de SYKO à l’AMPC». Selon des témoins de la scène, en véritable prédateur Konaté a bondi sur l’infortuné Fousseyni comme si ce dernier est sa proie. Pourquoi il s’en prend à des loqueteux alors qu’il sait où se trouvent ses adversaires de taille?
Fousseyni a tout simplement porté plainte au Tribunal de la Commune II pour agression verbale et physique. Le 19 décembre 2012, Konaté y était appelé à comparaitre pour être condamné à nouveau. Occupant un poste de haute responsabilité mais, en toute irresponsabilité, Konaté ne se respecte pas et ne se fait pas respecter. Il est tout le temps en altercation avec des pauvres gens exactement comme le font les délinquants du Rail da. C’est dommage que notre pays ait des gens de cet acabit.
À suivre…
Oumar BAH
Encadré:
Mise au point:
Nos détracteurs doivent se prélasser
Quant aux mercenaires de Konaté aux plumes émoussées ils ont intérêt à se taire. Car notre rédaction qui a bien assimilé le concept de la confraternité se respecte, et en conséquence, impose à se faire respecter. Ah oui, c’est ça notre crédo. N’ayant jamais commis la forfaiture de pourfendre un confrère, notre journal si petit soit-il, ripostera avec célérité habituelle et virulence jamais contestée à toute provocation d’où qu’elle vienne. Que nos détracteurs et les victimes de nos écrits sachent, pour de bon, que Ciwara Infos ne leur fera pas de quartier en cas de casus belli.
La rédaction
Encadré
Ne riez pas ! Aw k’a na yèlé dè !
Eh Fousseyni, tu es malin tu sais faire les économies tout comme le procès ! Fanico c’est le savon qui lave propre les encrassés du champ hippique de Bamako. Fanico prend soin de ceux qui abusent de leur pouvoir. Eh Fousseyni, toujours bien habillé ! Eh Fanico, walaye a kayi dè !