L’approvisionnement du marché Médine, en poissons de mer congelés, est devenu une source de calvaire pour les autres usagers des lieux. Et pour cause, il engendre une putréfaction insupportable avec l’écoulement des eaux usées sur la route.
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rnPrès de la société coopérative de l’habitat (SOUTRA-SO) au marché Médine en Commune II du district de Bamako, la puanteur est étouffante et la route goudronnée envahie par les camions chargés de poissons, et délabrée par l’écoulement des eaux sales qui y séjournent à tout moment. Les véhicules de livraison, en poissons de mer congelés en provenance de la Mauritanie , s’immobilisent pendant plus d’une semaine jusqu’à leur déchargement total. Compte tenu de la durée de leurs escales, le dégèlement de la glace provoque une humidité continue des lieux.
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rnL’écoulement des eaux usées, après le nettoyage des poissons sur la route, est dû en grande partie aux femmes vendeuses de poissons près de l’auto-gare BENSO. Après nettoyage des poissons, en l’absence de tout caniveau d’écoulement, ces femmes déversent les eaux putréfiées en plein air.
rnSelon certains travailleurs du marché, cette situation est désagréable d’autant plus qu’il devient de plus en plus difficile de respirer l’air et de consommer des aliments dans les environs. Cette puanteur attire également des essaims de mouches qui sont aussi des vecteurs de maladies.
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rnPour stopper cette hémorragie insupportable, les vendeuses des abords de la route sont perpétuellement contraintes de boucher les caniveaux pour mettre fin à l’écoulement de cette eau nauséabonde devant leurs étables. Cette situation a eu le mérite de créer à chaque descente du travail des embouteillages monstres à ce niveau. La route qui est délabrée par cette insalubrité depuis des années provoque également de graves accidents de la circulation.
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rnLes anciens caniveaux qui bordaient la route goudronnée depuis longtemps ont presque disparus. La mairie de la commune II semble oublier ces lieux insalubres malgré le fait qu’elle prélève régulièrement ses taxes journalières sur les travailleurs du marché. Vu la gravité de cette situation, la mairie de Missira, qui n’est pas loin du site, est interpelée.
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rnEn l’occurrence, elle doit creuser des fossés couverts pour favoriser l’écoulement des eaux usées dans le but d’épargner le reste des usagers de l’insalubrité et des maladies qu’engendre cette situation.
rn En attendant, il appartient aux vendeuses de poissons de changer de comportement pour le bien être de l’ensemble des usagers du marché de Médine.
rnA suivre…
rnIbréhima Diamouténé, Stagiaire
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