Selon nos sources, le 26 septembre 2013 l’attaque de l’institution de micrifinance KafoJiginew de Kolondièba a eu lieu aux environs de 14 heures passées de quelques minutes et la gendarmerie fut aussitôt informée de l’affaire par les agents de la microfinance.
Le service des douanes fut aussi informé mais la police frontalière de Kadiana qui relève du Commissariat de police de Bougouni fut ignorée dans la distribution de l’information. C’est en accompagnant le chef de poste militaire de Kadiana à son poste que le chauffeur du chef de service des douanes a donné l’information à la police. Peu après, les policiers Yaya Sidibé, Inspecteur de Police, Mamadou Coulibaly, et un autre agent qui étaient en service ont aperçu trois motocyclistes dont deux sur une moto se diriger vers le poste à grande vitesse. Leur sixième sens a fonctionné, ils ont tenté t de stopper ces personnes suspectes. Malgré le signal donné par la Police, les malfrats ont refusé d’obtempérer l’ordre et cherchèrent à s’échapper dans la nature. L’Inspecteur Yaya Sidibé et ses hommes ont pu appréhender un des deux personnes qui étaient sur une moto, lorsque la moto ne pouvait pas rouler dans le champ de patate qu’ils essayaient de traverser. Celui qui est était derrière a fui, mais, le conducteur a été aussi arrêté avec un sac contenant des effets des habits et une somme de 80 000FCFA plus la moto. Le duel du malfrat arrêté avec le policier Mamadou Coulibaly, en service au Commissariat de police de Bougouni a même occasionné une fracture de la main droite de ce dernier.
Lorsque les deux autres ont vu leur compagnon arrêté par la Police, ils sont retournés et ont ouvert le feu avec des armes automatiques sur les policiers qui ont été contraints de se sauver en lâchant la personne arrêtée. A part le poste de police frontalière, secouru par le chef de poste militaire présent lors du drame, aucune autre force n’est intervenue. Dans ces conditions les braqueurs s’étaient échappés jusqu’au à leur arrestation par les gardes de Kléla, fin octobre dernier.
Il faut simplement noter que le non dit dans cette affaire est le manque de synergie dans les actions des forces de sécurité qui a permis aux braqueurs d’échapper à Kolondièba. Toute chose qui compromet la sécurité des personnes et de leurs biens dans ce pays où le banditisme évolue à grande vitesse.
Seydou KONE
Seydou Diawara