Adia, 20 ans, l’enfant modèle des Fauvettes, à Pierrefitte, est mort après avoir été roué de coups au Clos-Saint-Lazare à Stains. Six suspects ont été arrêtés hier.
La famille et les amis d’Adia Konaté commençaient à trouver le temps long. Quatre mois sans arrestations, ni coupables pour répondre de la mort de celui que son entourage dépeint, pas seulement comme un gars bien mais comme un modèle.
Hier, une vague d’interpellations, la première, a eu lieu à Stains, au Clos-Saint-Lazare, dans le quartier où Adia, 20 ans, a été lynché, le 24 juillet.
Plongé dans un coma irréversible, il est mort trois semaines plus tard. Cinq hommes et une jeune femme sont soupçonnés d’avoir pris part à ce guet-apens mortel. Aux enquêteurs de la sûreté territoriale de lever le voile sur ce qui s’apparente à une guerre de territoires. Adia aurait été agressé parce qu’il sortait avec une jeune femme de la cité alors qu’il n’y vivait pas.
Le soir du 24 juillet, Adia est sorti avec un ami au Clos-Saint-Lazare. Les deux hommes ont été attaqués, pris d’assaut par une vingtaine de personnes, armées de bâtons, selon ce qu’en savent ses proches. Dans un dernier souffle, Adia a soupiré des bribes de noms et de surnoms. Son ami, traumatisé, a survécu avec quelques blessures. En partant, les agresseurs ont embarqué la Clio d’Adia, comme s’il avait pu s’agir d’un vol avec violences qui a mal tourné. En fait, cette hypothèse s’est vite effondrée. « La voiture a été rendue », rapporte Ali, le frère aîné, qui sait que des jeunes ont tenté de soutirer 2000 ou 3000 € à la famille pour la restitution du véhicule. « Mon petit frère leur a dit qu’Adia était dans le coma, ils ont arrêté de marchander, et la voiture a été rendue », poursuit Ali.
C’est aux Fauvettes, à Pierrefitte, qu’Adia est né et a grandi, dans une famille de neuf enfants. Au septième étage du bâtiment délabré, en bordure de la nationale 1, quelques amis ont rejoint la famille Konaté. Les parents inconsolables rentrent tout juste de Mauritanie où ils sont allés enterrer leur enfant, à M’Beydia, le « village de ses ancêtres ». Ismaïla, le père, qui a appelé au calme après le décès d’Aida, le 6 août, s’en remet à Dieu, mais attend beaucoup aussi de la justice des hommes.
Personne ici ne connaissait de relation amoureuse à Adia. « Pour ceux qui ont fait ça, tuer Adia, c’est comme remporter un trophée, se faire un boxeur des Fauvettes », lâche, amer, Azdine, l’ami et entraîneur de kickboxing du jeune homme. Adia avait décroché son brevet de moniteur fédéral de kickboxing après seulement quatre années de pratique. En septembre, au forum des associations, le maire (PS) Michel Fourcade a remis une médaille de la ville, à titre posthume, à Adia pour saluer l’engagement de ce bénévole qui donnait aussi de son temps, le week-end, pour les plus jeunes. « Il avait de la classe, il savait perdre, il était humble et, même si c’était un bon combattant, avec son 1,90 m et ses 90 kg, il n’a jamais abusé de sa force », expliquent Azdine et Mehdi, le président de l’association Espoirs Fauvette. Un garçon qui avait choisi « le droit chemin », en travaillant aussi. Son métier d’électricien l’amenait à aller partout, dans n’importe quel quartier, sans crainte.
Le Parisien
😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈
C DES ENCULé DE LEUR RACE CES PD ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE MEME!!! (ce qui l’ont tué BANDES DE BATARATé NIAMOROd2 tatoflèH MWA JPARLE JOUVRE MA GEULE ALLEZ VOUS FAIIIIIIIIRE PK VOUS AVEZ TUé MON COUZIN BAH VOUS SAVEZ KWA ALLLLLLEZ VOUS FAIRE BAIZER
que la terre lui soit légére…
paix à son âme 😥
Comments are closed.