L’annonce vise à faire connaître son visage des usagers au cas où, quelqu’un l’aurait aperçu. A la différence de Djibril Fofana, âgé de 9 ans, dont la famille est domiciliée à Daoudabougou, retrouvé plusieurs jours après sa disparition, cet autre gamin de Niamakoro est encore introuvable. Du moins, si l’on s’en tient aux affiches encore visibles sur les poteaux. C’est dire que les pertes d’enfants à Bamako, surtout en cette veille de campagne électorale pour l’élection des maires devient de plus en plus fréquente ces derniers temps et prennent une dimension de plus en plus inquiétante. L’urgence s’impose à nos autorités de se pencher sérieusement sur le cas, qui plonge les mères de familles dans l’angoisse. Surtout le phénomène qui concerne les enfants, dont l’âge est généralement compris entre 5 et 10 ans. Une période où l’enfant est très chéri par les parents. Il est difficile de passer une semaine aujourd’hui à Bamako sans voir circuler sur les réseaux sociaux et sur les autres sites d’informations, des avis de pertes d’enfants. On peut remarquer également des affiches dans les espaces très fréquentés par le public comme sur les panneaux des feux tricolores annonçant la perte d’un enfant.
Modibo Dolo