Pédophilie à Bougouni : Une fillette de 9 ans violée par son maître de 47 ans

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    Finalement on aura tout vu avec ces pédophiles. Depuis la rue, cette pratique honteuse vient de franchir le seuil de l’espace scolaire. Ce qui est très grave. Violée dans les toilettes par son maitre indigne, de peur de s’attirer les foudres d’un enseignant déshonorant, la petite Gnamba Sinayogo s’est tue quatre jours durant. Tombée malade à la suite de ce viol, c’est son père qui a découvert ce crime odieux après avoir fait examiner sa gamine par les médecins de l’hôpital de Bougouni. Leur diagnostic était sans appel : il s’agit bien d’un viol. L’affaire a été confiée au très compétent Commissaire de Bougouni, Boubacar Sow, dont les hommes ont mis le pédophile hors d’état de nuire. 

    D’après l’enquête policière, les faits remontent à courant février. Pour se soulager, la fillette de 9 ans demanda la permission à son maitre qui la lui accorda. Une fois dans les toilettes, elle se retrouve, peu de temps après, nez à nez avec celui-là même qui venait de lui donner la permission, Zan Bagayoko. Prise de panique, la fillette crut avoir fait quelque de répréhensible et qui expliquerait la présence de son maitre. C’est ainsi qu’elle s’entend dire : “ Si tu acceptes, je ne te fouetterai plus jamais durant tout le reste de l’année scolaire et si jamais tu en parles, chaque jour que Dieu fera tu seras frappée “. C’est ainsi qu’elle a laissé l’enseignant indigne qu’est Zan Bagayoko introduire son doigt dans sa partie génitale.

    Craignant pour les menaces proférées par son maître, la petite se résigna à garder le silence mais c’était compter sans la vigilance de son père adoptif, Ignace Sacko. En effet, quand il voulut avoir des nouvelles de sa fille qu’il ne voyait plus régulièrement, sa femme lui apprit qu’elle était souffrante. Marchant avec peine, le père comprit vite que quelque chose ne va pas. Il la soumit à un interrogatoire serré  et l’enfant finit par tout dire.

    Saisie, l’administration scolaire s’est engagée à faire toute la lumière sur cette affaire.

    Au lendemain de ce crime ignoble, un groupe d’enseignants a pris contact avec la victime pour trouver une «solution sociale», c’est-à-dire à l’amiable.

    Auparavant, ils avaient pris en charge les frais médicaux qui se sont élevés à 10.400 Fcfa. Puisque Zan Bagayoko serait un multi récidiviste, le père de la  gamine a saisi les autorités judiciaires qui ont mis la machine en branle.

    C’est ainsi que les éléments du Commissaire Boubacar Sow sont entrés dans la danse pour arrêter l’indigne Zan Bagayoko.

    Notons que le sieur Zan  Bagayogo, natif de Bougouni, n’est pas à sa première tentative d’abus sexuel sur mineure. Il a été confondu pour des cas similaires à Yanfolila, Faradiélé, Diallanikoro etc. Depuis le 25 février, il a été mis à la disposition du parquet.

    Fatoumata Mah Thiam KONE

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    3 COMMENTAIRES

    1. Ce qui m’indigne dans cette histoire est la réaction des collègues du pédophile. Le fait de contacter la famille de la victime pour trouver une solution sociale. Dites-moi quelle solution sociale peut t-on trouver à ce crime. Je suis convaincu que leur approche a pour finalité de protéger l’emploi du pédophile et d’étouffer l’affaire en empêchant que la police en soit mise au parfum. Et ç’est là où je parle du SILENCE PUDIQUE DE LA CULTURE. Va t’en culture (vade retro cultura.)

    2. ce monsieur est un multireciviste et il est connu pour ca avant de venir enseigner a bougouni. personne n’a rien dit et on savait que les fillettes de l’ecole ou il enseigne sont en danger. les personnes qui se sont tues doivent etre enfermees pour complicite. et ce monsieur emprisonne a perpetuite. ce genre d’attitudes me choque, me revolte

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