En un an d’existence seulement le parc national (ex jardin botanique) a été complètement dévié de sa mission. Conçu pour offrir aux habitants de la capitale un cadre paisible de repos, de sport et de découverte des potentialités botaniques de notre pays, cet espace réalisé à coup de milliards de nos francs est subitement tombé dans la décrépitude. La faute à sa direction, qui à cause de ses ambitions mercantiles est sur le point de transformer cet agréable cadre de vie en un marché public.
Du coup, le parc national situé sur un important site touristique de la cité des trois caïmans est subitement devenu un site d’exposition pour n’importe quelle activité. Après le SITOUR, dont les exposants et les visiteurs n’accordaient aucune considération aux réalisations c’est au tour des organisateurs de la rencontre biennale de la photographie de prendre ses quartiers en plein centre de cet espace vert. Cela, avec l’installation des stands d’affichage-photos de toute part, donnant l’occasion aux visiteurs de piétiner à satiété les gazons, herbes et masses de plantes. Même si par la force des choses, le parc national et le musée national ont été tous des fœtus de la même coquille, il convient à ses dirigeants de faire la part des choses en aménageant des espaces appropriés pour des activités lucratives.
Promotion de l’Emploi de Jeunes
L’APEJ et la souffrance des jeunes !
Comme s’ils savaient d’avance que l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes(APEJ) doit partir avec le régime d’ATT, les nouveaux responsables de cette structure rament désormais au sens contraire et la frustration est générale chez les jeunes sans emploi. Au-delà des tapages médiatiques et d’actions courtisanes à l’endroit de certaines associations de jeunesse, mêmes religieuses, cette structure blesse de nos jours, les jeunes demandeurs d’emploi. Tenez, les jeunes recrutés dans le cadre de la réception, traitement et classification des dossiers des stagiaires volontaires dans les services publics ont été utilisés puis jetés comme des mouchoirs, sans salaire, ni garantie d’embauche. Parmi lesquels ceux qui ont pu forcer certaines portes ont reçu (lisez bien) une ration de 7.500 FCFA. Pourtant, des semaines durant ces jeunots ont travaillé dans des conditions difficiles au profit de la coordination régionale APEJ de Bamako dans le traitement des dossiers des jeunes volontaires.
Que dire du cas des 2000 stagiaires de la dernière vague, en effet, certains d’entre eux courent toujours derrière leurs broutilles du mois d’Août pendant que d’autres peinent à percevoir même un ‘’copeck’’ de leurs droits. Mine de rien, l’actuelle direction s’attèle à lancer d’autres actions, assurément, chimériques.
La Rédaction