Patriotisme ! Un mot, de nos jours, galvaudé, dépassé, voire enterré sous une dalle en béton. Cet amour, que tout citoyen doit éprouver pour la « terre de ses pères », n’est plus qu’une coquille vide. Un amour qui peut, pourtant, conduire au sacrifice suprême. Mais, aujourd’hui, le patriotisme paraît anachronique, vulgaire, inadapté. Un « barbarisme », comme diraient les profs de lettres. Le patriotisme ou l’amour de la patrie suppose une condition, un préalable : l’existence d’une patrie. Aussi naturellement que cela puisse paraître, pour être patriote, il faut avoir une patrie. Nous ne parlons pas des Palestiniens de Gaza qui croulent sous le « nazisme juif ». Mais des Africains, comme les Maliens, qui chantent des hymnes, habillent leurs arbres de drapeau tricolore et posent le sceau de leurs armoiries sur les moindres papiers officiels.
Personne ne leur a volé leur patrie. Mais elle a disparu. Envolé ! Il ne reste plus que le contenant géographique, le cadre abstrait des frontières et une nationalité que nous portons. Comme le bouc porte son odeur.
Car la patrie ne saurait exister, si elle devient la propriété privée de certains responsables, qui amassent et accumulent des richesses pour eux, leurs proches et leurs lointaines descendances.
Au mépris du plus grand nombre de Maliens.
La patrie cesse d’exister, lorsqu’elle devient une jungle où, les plus forts, les détenteurs du pouvoir, dictent les lois et violent les règles élémentaires de la morale et du bon sens.
La patrie cesse d’exister, chaque fois qu’elle étouffe sous la férule humiliante de « responsables irresponsables », venus au pouvoir pour le restant de leur vie.
Le patriotisme se volatilise dans les patries souillées et volées. Le patriotisme se consume dans les patries gouvernées par la corruption, le népotisme et le détournement impuni du dénier public.
Au Mali, nous ne voyons, pour l’heure, qu’en seul patriotisme : reconnaître que le patriotisme n’existe pas. A tous les niveaux. Ou presque.
Oumar Babi
Lobo Dramera s’empare de l’espace vert de Kalaban-coura
C’est avec stupéfaction que les habitants de Kalaban-coura ont assisté, impuissants à l’abatage des arbres de leur espace vert. Un groupe d’individus, à la solde du richissime opérateur économique ont rasé tous les arbres. Sans rencontrer la moindre résistance.
Le lundi 23 juillet, une dizaine de personnes ont, sous les ordres de Lobo Dramera, un richissime opérateur économique, fait irruption dans l’espace de Kalaban-coura. Sous la protection d’un bataillon de gendarmes, ces individus ont, en une heure seulement, abattu tous les arbres de cet espace vert qui a toujours fait la fierté des riverains. Les jeunes accompagnés des chefs de famille ont voulu savoir pourquoi on abat ces arbres. On les a priés de s’adresser à M. Mamadou Dramera.
Mamadou Dramera, plus connu sous le nom de Lobo Dramera est le patron de l’entreprise “Thé Lobo“. Il n’est pas à son coup d’essaie. Selon nos sources, il avait en son temps, fait bastonner des personnes qui avaient osé protester contre son projet de construction d’un bar, non loin d’une mosquée, à Daoudabougou.
Dans cette affaire d’espace vert, les jeunes n’entendent pas se laisser faire. Ils ont érigé avec les arbres abattus un enclos et se sont mis à reboiser cet espace. Sous la direction de M. Yacouba Coulibaly, les jeunes ont saisi la justice. L’affaire est donc devant les tribunaux, puisque M. Dramera représenté par un certain Cheick Oumar Koné estime avoir acquis, légalement la parcelle.
Affaire à suivre …
Mamadou Togola
M. Togola,apprete toi aussi à recevoir des coups de ce M. Dramera, de la manière que tu dis de ce M. il doit etre vrament puissant et je te le jure il va te chicoter avec ton directeur oumar dit le Molah. Qund à ce dernier je dis qu’il n’a même pas de cheveux sur la tête, donc là il est facile à avoir des coups sur la peau du crane.
Mr tu es vraiment un rigolo car tu m’a fait rire avec ton commentaire. Le Mali est vraiment la loi du plus fort
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