On retient de Victor Hugo que le « bonheur est parfois caché dans l’inconnu ». Ceci dit, le parcours de l’homme qui suscite notre instinct d’écrire est non moins une illustration de cette pensée. Il s’appelle Sambou, soninké originaire de Kayes. Le départ prématuré de son père l’amena à Bamako chez son oncle fonctionnaire d’Etat. Sambou avait dépassé l’âge d’aller à l’école ; n’empêche, son oncle l’inscrit au même moment que sa fille ainée Karia.
Dès cet âge, fréquentant un établissement commun, Sambou et sa cousine Karia sont devenus compagnons inséparables tout le cycle primaire.
D’année en année, Karia devient une fille complète au sens réel du mot. Ainsi, le regard de Sambou changea pour sa cousine, une réalité assez courante dans les rapports entre filles et garçons.
Après des moments d’hésitation, Sambou se décide enfin à avouer ses intentions à sa cousine. Lui qui croyait à une forte sympathie de sa cousine pour lui a été surpris de lire la déception de Karia qui n’hésite pas à le qualifier de pauvre villageois prétentieux pour lui avoir fait des avances.
Sambou comprend alors qu’il fit une erreur de jugement, il finit par se résigner mais tente tout autant de regagner l’amitié de son compagnon d’école. Malheureusement Karia considérant la déclaration de son cousin comme un manque de respect à son égard eût du mal à lui pardonner. En effet, elle ne lui accorde désormais la moindre considération, ce qui obligea Sambou à passer à d’autres choses malgré ses sentiments pour sa cousine.
Longtemps obsédé par l’émigration, comme la plupart des jeunes du milieu dont il est issu, Sambou porte moins d’intérêt aux études et s’investit à fond pour le départ vers l’occident, chose qui fut pour lui une réussite.
Après le départ pour sa nouvelle destination, Sambou renoue contact avec son amie Karia, ce qui la laisse croire que son cousin éprouve encore des sentiments pour elle. Malheureusement elle a été prise au dépourvu d’apprendre que Sambou a adressé sa demande à son oncle pour la main de la seconde fille de celui-ci. Autrement dit, il a demandé en mariage la fille qui suit directement Karia.
Tout comme Sambou par le passé, Karia à son tour perplexe par la confusion et la déception, vint porter à la connaissance de son père d’éventuelle erreur sur le prénom prononcé par Sambou, sous prétexte que celle pour qui il éprouve des sentiments demeure encore elle.
Après clarification, Karia fut obligée d’accepter que le choix de Sambou ne fasse l’objet d’aucune erreur substantielle, qu’il s’agisse bien évidemment de sa sœur.
Pas plus que 3 semaines Karia a assisté au mariage de sa sœur avec Sambou qui aurait pu être son mari.
Au moment où nous relatons les faits, Sambou profite de ses vacances au pays précisément dans son village natal auprès de sa chère mère en compagnie de sa femme avant le retour dans son pays d’immigration.
K. Diabaté (maliweb.net)
Quand le carrosse ..
@Yugubane .Merci.Mais ce n’est pas moi l’heureux époux de la soeur de Karia.Moi j’attends toujours l’Amour; l’Ame soeur depuis ici au foyer-Rue BARAT. Metro Croix de Chavaux…
J’aimerais que ce SAMBOU soit celui du Foyer Bâara, il fera du beau temps pendant que son poulain le Général Bôkêla continue de chier devant les vipères. 😀😀😀😀😀😀😀
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