«La loi est sacrée et nul n’est au-dessus d’elle» a-t-on coutume de dire. L’Egyptien Yehia Roshdy n’en a cure, puisqu’il affirme : «Je m’en fous de la loi malienne».
C’est en ces propos peu courtois que le responsable de la restauration et Directeur par intérim du Parc national du Mali, l’Egyptien M. Yehia Roshdy, a tenté d’empêcher la mise en place du Comité syndical du Parc national du Mali. Il est allé loin, trop loin même d’autant qu’il a menacé de sanctions les employés qui y assisteraient. Il n’arriverait pas à ses fins, car, grâce à la présence de représentants de l’Union nationale des travailleurs du Mali (Untm) et des huissiers de justice, le Comité syndical fut finalement installé.
Cependant, la tension reste perceptible parce que les employés du Parc national constatent une dégradation manifeste de leurs conditions de vie et de travail. Et ce, depuis le départ forcé en 2013 de la Directrice de nationalité malienne, qui se battait corps et âme pour le devenir de la structure. Ils remarquent que leurs droits ne sont plus respectés, à l’instar de la Convention collective qui régit cette structure. Conséquence : ils n’eurent alors d’autre alternative que de mettre en place un bureau syndical, au grand dam de Yehia Roshdy.
Faut-il rappeler que ce dernier a été recruté en Egypte par le groupe Aga Khan pour gérer les services de restauration du Parc national du Mali, car le groupe n’avait visiblement pas trouvé sur place de personne suffisamment qualifiée pour occuper cette position. Mais aujourd’hui, la déception est grande au sein de cette structure, où le seul repas qui était assuré par jour aux employés, a été purement et simplement supprimé.
Au demeurant, les propos tenus par le sieur Roshdy auraient provoqué partout ailleurs, sauf dans notre Mali très hospitalier, un incident diplomatique. Mais, il urge tout de même qu’il rectifie très rapidement le tir, sous peine que la foudre des employés ne s’abatte sur le Parc national.
Affaire à suivre !
D.S
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