Le Parc National de Bamako, un espace censé être un lieu de détente et de loisir, a tendance de devenir un paradis où on enseigne la débauche aux mineurs. D’où le cri de cœur de certains parents.
Au Mali, s’il y a un espace qui est de nos jours fréquenté par le grand public est bien sûr le Parc National. Financé à hauteur de quelques milliards de nos francs, le Parc a donné une autre image à notre capitale. Il vient s’ajouter aux différentes et nobles réalisations du régime d’ATT. Qu’on soit à Islamabad ou à Beyrouth, même à Washington ou à Las palmas, on parle toujours de ce joyau qui fait la fierté des Maliens. Mais hélas, les choses ne se passent pas comme prévue à cause de la débauche et de la délinquance qui règnent dans ce lieu.
Le vrai visage du Parc National
Le Parc national est le théâtre de l’indécence. Des amants en plein jour en train de s’embrasser et de s’en lasser au vu de tous. Des enfants âgés d’à peine 15-16ans se droguer ou se souler la gueule. Ce qui est surtout marrant et difficile à expliquer, c’est que toutes ces bêtises se font sous les pieds d’une soi-disant sécurité qui a de la peine à protéger les monuments et autres objets de décoration, à fortiori d’empêcher la débauche. Une dame qu’on a rencontrée à l’intérieur du parc se dit choquée par le comportement des mineurs dans ce jardin paradisiaque. « Nous avons maintes fois informé la direction du Parc des imbécilités qui se font dans le jardin, mais elle est toujours restée sourde face à nos dénonciations » a-t-elle déploré.
Du côté de la direction, certains responsables imputent la responsabilité à la sécurité qui selon eux ne font pas bien son travail. « Nous allons nous appuyer sur la sécurité afin d’empêcher la débauche dans nos locaux » a répondu un responsable du parc.
De toutes les manières, si les autorités ne s’impliquent pas dans les jours à venir pour maintenir l’ordre et le respect de nos valeurs coutumières, le Parc risque de se transformer en véritable « chambres closes ».
Nous reviendrons sur la mauvaise influence que peut avoir la fréquentation du Parc National sur nos enfants qui y vont pique-niquer ?
Fatoumata Labassou Touré