Pour outrage, menace et voie de fait : Le Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale sous mandat de dépôt

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    Décidemment rien ne sourit ces derniers temps au Directeur de Cabinet du président de l’Assemblée nationale, Madou Diallo, non moins secrétaire général RPM de la commune II.  Selon des sources bien introduites, le sieur Madou Diallo a été placé en garde-à-vue le jeudi 20 avril. Cela, suite à une plainte de l’épouse du ministre de l’administration territoriale, Mohamed AG Erlaf,  Madina Sylla, notaire, pour outrage, menace et voie de fait envers un officier ministériel dans l’exercice de ses fonctions. A en croire les mêmes sources, au regard de son appartenance à la même formation politique que le mari de la plaignante, des tractations ont été mené pour trouver un terrain d’entente. Mais sans succès. Le Ministre Mohamed AG Erlaf aurait personnellement demandé à Madou Diallo de présenter ses excuses à Mme Erlaf  Madina Sylla pour gérer à l’amiable cette affaire. Ce qui n’aurait pas voulu le Directeur de Cabinet du Président de l’Assemblée nationale. Alors arriva ce qui devrait arriver. Sur plainte de la dame Sylla, Madou Diallo a été placé en garde-à-vue le jeudi passé.  D’autres sources indiquent que Mme Erlaf Madina Sylla  a agit sans le consentement de son mari.

     

    LOGEMENTS SOCIAUX                                       

    La chasse aux mauvais payeurs est engagée

    Ils sont plus de 300 bénéficiaires des logements sociaux, qui sont des mauvais payeurs. Et pour se faire enttendre, le département administration des logements de l’Office malien de l’habitat (OMH) est prêt à utiliser les grands moyens. Pour la simple raison que certains bénéficiaires cumulent 12 mois d’arriérés, en violation du cahier de charges.  L’opération d’expulsion a commencé à Tabacoro et à Yirimandjo. Elle s’étendra aux autres logements sociaux de la capitale. Avis donc aux mauvais payeurs. Ceux-ci courent désormais le risque de se retrouver dans la rue. Un homme averti en vaut deux !

     

    SEPTENTRION MALIEN

    Plus de 700 écoles fermées

    Un rapport de l’Agence des nations unies chargée de coordonner les actions humanitaires révèle la dégradation de la sécurité dans le Centre du pays qui affecte directement l’accès des enfants à l’école. Au cours des derniers mois, les acteurs du secteur de l’éducation dans les régions de Mopti et Ségou ont rapporté un nombre croissant de cas d’individus armés ayant proféré des menaces et demandé la fermeture d’établissements scolaires ainsi que d’actes de banditisme contre des enseignants ou des écoles. Selon les données du « Cluster Éducation » la région de Mopti compte à elle seule 270 écoles actuellement fermées et des nouveaux cercles, Mopti. Dans les régions du Nord : Gao, Kidal et Tombouctou, le nombre d’écoles fermées s’est toutefois stabilisé. À l’échelle du pays, en mars 2017, plus de 500 écoles sont fermées dans les zones touchées par l’insécurité.

    Selon le « Cluster Éducation », environ 150 000 enfants sont déscolarisés ou non-scolarisés du fait de ces fermetures d’écoles. Par ailleurs, environ 1 630 enseignants sont absents dans les zones touchées par l’insécurité.

     

    PAYSAGE POLITIQUE

    L’ancien maire de la Commune III de Bamako, Abdel Kader Sidibé, débarque à la Codem

    C’est ce 22 avril 2017 que l’ancien maire de la Commune III du district de Bamako, Abdel Kader Sidibé, a annoncé aux hommes de médias, au Grand Hôtel de Bamako, son arrivée au parti Convergence  pour le Développement du Mali (Codem), le parti de l’actuel ministre des Sports, Housseini Amion Guindo.

    Devant plusieurs responsables de la Codem, l’ex-militant du Parti africain pour la solidarité et la justice (Adema-Pasj) aurait affirmé: « J’ai quitté l’Adema-Pasj il y a trois ans. C’est pourquoi je suis allé aux élections législatives comme candidat indépendant ».

    Il faut rappeler qu’Abdel Kader Sidibé a été exclu de son parti (Adema-Pasj) depuis 2014 pour « travail fractionnel ». Il a été accusé non seulement d’avoir été candidat pour la présidence de l’Association des municipalités du Mali (AMM) contre la candidature de son parti, mais aussi d’avoir soutenu la candidature adverse au deuxième tour des élections législatives de 2013 dans la circonscription de la commune III du district de Bamako.

    Pour les abeilles, c’est un non événement, car l’intéressé ne compte plus dans les rangs du parti.

    La Rédaction

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