Office de gardiennage et de Surveillance (OGS) : Les pires formes d’exploitation

    0

    Le chômage, la criminalité et la monté en flèche du banditisme ont poussé les autorités à œuvrer de  sorte que, la plupart des jeunes, sans emplois, puissent avoir une occupation. C’est d’ailleurs ce qui les a poussées à faciliter la création des sociétés de gardiennage.  Parmi elles, il y en a qui sont connues pour la qualité des services rendus. Mais malheureusement, d’autres se sont rendues célèbres par des pratiques peu orthodoxes. Dans ce lot figure la société OGS de Mme Niono  Fatoumata Kamana.

    En effet, depuis quelques mois, rien ne va plus à l’Office de gardiennage et de surveillance (OGS). En plus du  manque de communication entre le sommet et la base, certaines pratiques dignes des négriers sont en cause.

     

    Dans une société de gardiennage, les agents de sécurités ont pour rôle d’appliquer les consignes et instructions de leur direction, de respecter le règlement intérieur de la société. Ils ont également pour obligation de respecter les lois du pays et leurs comportements doivent être exemplaires dans tous les domaines. Malgré leur ponctualité et leur assiduité à la tâche, les agents de l’office de gardiennage et de surveillance souffrent à plusieurs niveaux.

     

    Comme il est de coutume dans la  plupart de nos sociétés dont les promoteurs mettent leur propre intérêt avant tout, la société OGS est fortement secouée par une crise de confiance entre la directrice et certains agents. Cela à cause d’un arriéré de plus de 3 mois de salaire que Mme Niono Fatoumata Kamana refuserait de payer.

    Il n’est un secret pour personne que le domaine de la sécurité privée est une véritable mafia dans notre pays. Profitant du chômage endémique et de la misère de certains jeunes ruraux, les promoteurs, de certaines sociétés de gardiennage comme OGS, se livrent à une véritable exploitation de leurs agents. Des nouveaux négriers !

    Parmi, ces cas de  figures déplorables, nous avons déniché la Société « Office de gardiennage et de Surveillance » domiciliée à Magnambougou (Faso Kanu) et dirigée par Mme Niono Fatoumata Kamara.

    Si on pouvait penser que seule la femme est à même de connaître et de comprendre la souffrance d’une personne pour avoir donné la vie, et bien tel n’est pas le cas de la puissante directrice de cette société.

    Comment comprendre qu’une maman puisse laisser des chefs de famille sans salaire pendant 3 mois pour des raisons dont elle est la seule à comprendre. Malgré la modique somme que ces agents perçoivent, ils sont obligés pour certains de faire la croix et la bannière pour avoir leur salaire. Pourtant, Mme la directrice s’est permis d’aller faire un tour à la Mecque. Pourquoi faire, allez-y savoir ?

     

    La raison pour laquelle Mme Niono préfère aller se promener à la Mecque plutôt que de payer les salaires de ses agents, découlerait selon certaines sources d’une manque de considération pour l’enfant d’autrui.

    Selon nos investigations, aucun alibi de Mme Niono ne résiste pas à une analyse objective. Pour preuve, toutes nos tentatives de recoupement au près de la dame de fer ont buté à un calandrer qui ne laissait la place qu’au mariage de sa fille et cela pendant 2 semaines. Paradoxalement, ces agents continuaient de souffrir pour percevoir le fruit de la sueur de leur front. Quelle injustice ? 

     

    Aux dires des agents en détresse que nous avons rencontrés, cette situation serait due au fait que les services auxquels la société les a affectés soient des mauvais payeurs. Par conséquent, les agents, qui n’ont pas demandé à être là, font les frais d’une telle situation en toute impunité.

     

    Quant on sait que la société en question ne donnerait même pas les 20% du montant des contrats qui les lient aux services en question aux agents, cela ne peut être que révoltant, d’autant plus que les risques du métier sont très importants.

     

    Face à la gravité de cette situation, joint par nos soins, Mamadou Kondé directeur logistique et approvisionnement de la société nie tout en bloc sans pour autant convaincre. Ce n’est pas faute de marché que la société se comporterait ainsi, elle est tout simplement guidée par son manque de considération pour ses agents.

     

    Plus loin, il reconnaît que les salaires sont souvent en retard. Pour justifier cela,  Mamadou Kondé a souligné que certains partenaires payent souvent en retard, que c’est pourquoi les salaires sont en retard. Bref, il confirme les propos de ses agents ! Dans quel service sérieux on a vu que les salaires des agents, qui n’ont rien à avoir avec les partenaires, soient liés à ceux-ci ? 

     Faudrait-il donner un marché public à une société qui se comporte de la sorte ? Certainement que non ! En plus, semble-t-il pour se venger de certains agents, la société entend bientôt se livrer à une vague de licenciement. Reste à savoir s’ils seront dans leur droit.

     

    Toujours est-il que l’inspection du travail doit s’auto saisir d’une telle situation qui relève d’un crime. C’est-à-dire « l’exploitation de l’homme par l’homme ». Selon nos sources, certaines pratiques de la société OGS dans le cadre de l’acquisition et l’exécution des marchés et bien d’autres domaines ne seraient pas orthodoxes.

    A suivre donc !

     

                            S D

    Commentaires via Facebook :