La route du marché Dabanani qui vient d’être rénovée par le gouvernement, il y a seulement quelques mois, est déjà envahie par les marchands par terre qui pratiquent dangereusement leurs activités commerciales sur la route-même. Cette situation qui est aussi très dangereuse tant pour la sécurité de ces marchands que pour les usagers de la route doit être combattue par nos autorités.
Avant la rénovation de la route du marché Dabanani par le gouvernement, l’accès à l’IOTA et à l’Hôpital Gabriel Touré était très difficile pour les populations venant de la rive droite du fleuve Niger dans le District de Bamako. Pour répondre aux besoins de la population, dans le domaine de la sécurité routière et du développement de notre pays, le gouvernement a donc enlevé une grosse épine sous les pieds des usagers de ladite route et des lieux.
Ce projet ambitieux et coûteux est très salutaire. Toute fois, si l’exécution des travaux de ladite route est aujourd’hui une réalité, sa protection sinon sa durabilité demeure un vrai problème. Présentement, les marchands qui y vendent leurs marchandises à l’intérieur de la grille ont déjà pris une bonne partie de ladite route en otage en la transformant en un boulevard de l’exposition, tout comme avant la rénovation. Des deux côtés de ladite route, ils occupent la moitié de chaque côté, depuis le carrefour de Niaréla jusqu’aux « railda ». Du coup, la route se révèle en certain moment très étroite, surtout lorsque le marché bat son plein. Mais ces marchands assis au bord d’une route où nombre de conducteurs, qui la sillonnent, roulent toujours à tombeau ouvert ne voient pas le danger dont ils s’exposent ?
Et si un véhicule termine sa course folle sur eux, que va-t-il leur arriver ? Seul Dieu sait…, mais nous devons éviter une catastrophe préméditée à temps au lieu de fermer les yeux pour ensuite déplorer les conséquences. Cette situation est donc très dangereuse et des mesures idoines doivent être prises à cet effet. Nous n’en voulons aucunement rien -à nos chers marchands et marchandes concernés, nous savons déjà que sans le commerce, aucune Nation ne peut se développer, mais cela ne vaut pas la peine qu’on aille s’exposer à de tels dangers.
Compte tenu de cette mauvaise situation, nous interpellons les marchands(es) concernés (ées) et le ministère de l’équipement et des transports pour assainir la nouvelle route de Dabanani répondant du même coup à la vision du gouvernement et à la sécurité routière dans notre pays.
A suivre …
Ibréhima DIAMOUTENE