Directeur Général d’une société privée de la place de Bamako, Bassirou ne pouvait imaginer que son poste allait lui attirer des ennuis. Mais il y’a de quoi prendre une raclée au regard de l’enjeu. Bassirou a-t-il oui ou non voulu prendre le marigot de quelqu’un?
Les dégâts causés sur le corps de Bassirou témoignent de la colère de son agresseur. Le visage amoché, le corps zébré, c’est avec peine qu’il arrive à articuler. Bassirou compte désormais une dent de moins. Ce n’est pas une voiture qui lui est passée dessus mais un homme qui n’est pas loin d’un mastodonte. Cet homme n’est personne d’autre que l’époux de sa secrétaire.
Pourtant Bassirou jure qu’il n’y a pas de feu. Pour son agresseur, Moussa, il dit avoir vu de la fumée. Pour ce dernier, dans le contrat que son épouse Mouna a signé avec la société de Bassirou, il n’a nulle part été indiqué que l’assistance de direction restera au bureau au delà des heures normales de service. Ce que réfute Bassirou en arguant que c’est la fonction de dame Mouna qui exigeait une forte sollicitation.
Selon les témoignages de Moussa, c’est la 8ème fois que son épouse restait au bureau à une heure tardive. Par deux fois, elle était rentrée à la maison au delà de 21 heures. Et c’est toujours le même argument que son épouse brandissait : le boulot.
Pourtant, il dit avoir tiré les oreilles de son épouse plus d’une fois. La situation était insupportable pour Moussa qui commençait à douter fort de Mouna.
Le jour du choc, c’est à dire le dimanche 22 septembre, Moussa voulait tirer définitivement cette affaire au clair. Alors, il a décidé d’aller à la rencontre du patron de son épouse.
Arrivé sur les lieux, un immeuble situé quelque part en plein centre ville, Moussa a été frappé par le silence qui y régnait. Pour tout dire, il n’y avait que le gardien, son épouse et le D.G.
C’est le gardien des lieux qui éveilla les soupçons de Moussa. Mais il était dans son devoir de vouloir connaître l’identité du monsieur qui se présentait à lui. D’autant qu’il n’avait jamais vu auparavant l’époux de Mouna. Quand donc Moussa lui déclina son identité, le gardien lui indiqua le chemin, tout en lui précisant le bureau du DG dans lequel se trouvait Mouna.
Moussa s’est alors dirigé droit vers le bureau du DG qu’il ouvre d’un coup sec. Qu’est ce qu’il a vu ? On n’en sait rien.
En tout cas, il reste clair que Moussa a vu quelque chose qu’il ne devrait point voir. Et Moussa n’en a pas perdu son temps. Le reste est connu car Moussa n’a pas laissé passer l’occasion de montrer ses capacités physiques au D G Bassirou.
Selon Bassirou, le mari de son assistante est venu dans son bureau au seul but de l’agresser. De son côté, Moussa jure avoir trouvé le hidjab de sa femme par terre ; et que, même si les deux collaborateurs se tenaient loin l’un de l’autre, pour lui la position de l’habit de Mouna sa femme était suspecte. Alors, il n’a pas pu se contrôler.
Aux dernières nouvelles, Mouna a quitté le domicile conjugal jurant qu’elle ne va pas abandonner son travail à cause de la jalousie mortelle d’un homme.
Quant à l’agressé, il a tout simplement décidé de ne pas porter plainte mais de s’en remettre à Dieu.
Amara Traoré
Un homme très jaloux et dont la jalousie n’avait d’égale que sa richesse décida de donner deux fois l’équivalent du salaire de sa femme si cette dernière acceptait de rester à la maison. La femme accéda à la demande et devrait bénéficier de bonus chaque année pour pouvoir compenser la perte de la retraite. Le richissime époux pensait avoir tout fini et tout réglé et il ne manquait pas d’occasions d’inviter ses amis à suivre son exemple que leur épouses n’en seront que plus fidèles. La vie était si agréable, si douce et si délicieuse entre les deux amoureux.
M. l’époux devait voyager pour deux semaines. La femme l’accompagne à la porte, lui fasse de bise de au revoir et revient à la maison. Mais, suite à une urgence l’homme d’affaire devait annuler son voyage et filer de toute urgence au Bureau. Après une journée fatidique, il revient vers 21h. Et Surprise : le Gardien n’est pas en poste et prend de plaisir avec Madame dans le lit conjugal.
L’homme n’en revenait pas!! A qui la faute???!
C’est pourquoi, on dit que certaines vérités ne sont pas bonnes à savoir!
On ne choisit pas une femme aussi n’importe comment!
Nous, les Bambara avons toujours de la méfiance pour les “conkaraci Mousso”
“conkaraci Mousso”(=femme de conquérence)avec des belles formes bref qui a tout ce qu’il faut et là où il le faut….
Ce Monsieur n’a encore rien vu. Si la femme veut te tromper elle peut le faire avec celui qui tu ne soupçonneras jamais. Souvent un moyen que rien. Soyons juste envers elles, et ayons confiance en elles et vice-versa!
Hé Moutawaki ité sabali! Tu as l’imagination trop fertile!
histoire montée de toute pièce, comment un gardien peut laissé passer un inconnu tard la nuit pour voir son directeur et qui en plus était en plein séance de travail, en plus un dimanche?
respecte nous un peu.
A mon avis, Moussa est un grand jaloux et ça se trouve qu’il n’a pas confiance en lui-même sinon pourquoi aller l’épier au travail!Si la femme veut te tromper, qu’elle soit à la maison ou au travail, sur le chemin du marché…. elle peut le faire!Ayons confiance à nos femmes vice versa et surtout évitons de regarder les femmes des autres”wali ta” si nous ne voulons pas être des victimes d’autrui un jour… 😉
Oui mais en tant que femme mariée, il n’est pas commode de rentrer après 21h, surtout quand le mari lui demande d’arrêter……
“Dimanche 22” c’est quelle genre de travail ça?
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