Incroyable, inimaginable pitoyable, sanguinaire, criminel… ! Les qualificatifs ne manquent pas pour décrier l’atrocité de ce père de famille qui a presque sectionné un doigt de sa fillette de 10 ans à l’aide d’une machette. Pour quel motif donc ? Pour «vol» d’une pomme ! Incroyable mais vrai !
Les faits se sont déroulés à Niamana le mardi 11 octobre 2024 à la périphérie de Bamako non loin de Baguineda.
LADJI, père de famille, fervent musulman ou présumé tel, entre dans sa demeure après une journée laborieuse en ville. Il avait apporté à sa famille quelques fruits (des pommes) et en offrit à chacune de ses trois progénitures et réserva la dernière dans un sachet en plastique, certainement pour lui-même.
Mais il constata plus tard que la dernière pomme avait disparu.
Furieux, il interrogea les enfants. Silence totale, certainement par peur de châtiment.
Le père changea alors de stratégie et promis d’épargner le coupable à condition pour lui d’avouer son forfait.
L’ayant cru sur parole, la plus âgée (10 ans) avoua être l’auteur.
Confiante et rassurée, elle alla ensuite se coucher le cœur léger…
C’est pendant qu’elle dormait du sommeil du juste que le père la réveilla et la conduisit dans la cour.
Là, elle posa sa main sur un mortier et d’un coup de machette, lui trancha un doigt.
Prise de douleur, la fillette pris la fuite et courut jusqu’à TONIBA, localité proche de Bamako… Là, elle se dirigea vers un groupe de personnes âgées à qui elle demanda secours. A sa vue, les Vieux furent très choqués et encore plus lorsqu’elle leur raconta son histoire. C’était tout simplement inhumain.
Les Vieux amènèrent ainsi la malheureuse au centre de santé le plus proche.
Le personnel soignant sur place, comme il se doit, alerta les autorités. Il s’agissait après tout, d’un cas de Coups et blessures volontaires (CBV).
La gendarmerie de Baguineda fut alors mise sur le coup.
Une équipe d’intervention de ladite Gendarmerie se rendit ainsi chez le père sanguinaire et l’interpella.
Déféré devant le parquet de la commune 6, il fut immédiatement placé sous mandat de dépôt.
Il a été écroué à la Maison Centrale d’Arrêt (MCA) de Bamako en attendant son procès.
Quelle cruauté !Pareille atrocité n’est nullement autorisée en Islam dont le bourreau se prévaut. La Loi Islamique appelée charia accorde le pardon à toute personne ayant commis un acte, le vol en l’occurrence dans le seul but de se nourrir. Et dire ici qu’il s’agit d’une enfant de 10 ans et de surcroît sa propre fille du bourreau ! Aussi, n’avait-il pas promis le pardon en récompense d’un aveu ?Impardonnable !
Même la Justice de Dieu ne l’épargnera encore moins celle des hommes.*
*Bamananden Journal Kojugu Keleba