Niamakoro : Il surprend sa femme avec… son gardien

L’histoire a pendant plusieurs jours fait le tour des «grins» à causerie à Niamakoro : Un riche douanier qui surprend sa femme en pleins ébats amoureux avec le gardien de sa maison en chantier.

M.D est un douanier très respecté, car très croyant. Il est marié à une femme, A T, dont il s’efforce de satisfaire tous les caprices.

A T est, en effet, une de ces femmes «Goro biné» qui met une très grande attention dans l’entretien de sa beauté et a une garde robe qu’elle renouvelle constamment.

Outre des habits de classe qu’elle porte,  AT se pare aussi des bijoux qui ne sont portés que par des femmes appartenant à un cercle restreint de dames «branchées» à Bamako.

Son mari qui a un bon revenu, arrive à supporter les demandes de son épouse. Il venait d’ailleurs de lui acheter une belle voiture, en guise de cadeau, à la faveur du premier anniversaire de leur mariage qui a été aussi des plus pompeux jamais organisés dans leur quartier, en commune V. Mais depuis un certains moment, les plaintes de la femme deviennent incessantes. Elle confie à son mari qu’elle ne peut plus supporter la vie dans la grande famille, à Magnambougou. Toute chose que lui a concédée son mari qui a conclu finalement que la seule manière de mettre fin aux souffrances de son épouse, c’est de construire une belle maison sur un terrain vide qu’il a acquis depuis longtemps à Niamakoro.

Il n’a pas mis du temps à mettre son projet en exécution. Les travaux du bâtiment à deux niveaux vont à un bon rythme. Pour éviter toute perte de temps, monsieur n’hésite pas à motiver les ouvriers. Et afin de rassurer son épouse, M D décida, un jour, de l’amener voir elle-même l’état d’avancement des travaux. Il la prend dans son véhicule et se rend sur le chantier dont le premier niveau est quasiment achevé.

Niamakoro étant un quartier où les vols de nuit sont très fréquents, M D avait, dès le démarrage des travaux, recruté un gardien, Amadou G, pour veiller sur les lieux.

Comme à son habitude, c’est un dimanche que MD a choisi pour se rendre, ce jour, sur son chantier qu’il présenta pour la première fois, à son épouse, AT qui a beaucoup aimé le plan de construction de sa future maison.

Le gardien pris au piège…

Connaissant désormais l’endroit, AT, qui revenait un jour d’une tontine dans les parages, a décidé de faire un petit détour pour voir le chantier. Elle se présenta au gardien Amadou G qui a très vite reconnu sa patronne.

Après quelques minutes sur les lieux, AT continue son chemin. Dans le même mois, elle y est retournée à deux reprises, profitant la dernière fois d’une mission qui a amené son mari à s’absenter pendant deux semaines de Bamako. Visitant régulièrement le chantier, AT finit donc par tisser des relations de plus en plus amicales avec le gardien qu’elle taquine souvent. Il lui est ainsi arrivé une fois de demander au gardien si son mari ne vient pas avec d’autres femmes au chantier. Le gardien s’est montré une personne ouverte, en disant à AT que si elle arrive à bien s’occuper de son patron cela ne risque jamais d’arriver.

Des petites déclarations de ce genre deviennent finalement très courantes et très banales entre le gardien et AT qui justifie ses visites par le fait que son mari n’a souvent pas le temps de s’arracher à son travail qui lui prend tout son temps.

Seulement, un après-midi du mois de Septembre dernier, AT, comme cela est devenu une coutume chez elle, profita d’une de ses courses pour faire un saut au niveau du chantier de son mari. Elle trouve le gardien et son groupe d’amis autour d’un thé. Elle offre le prix du thé et de la cigarette aux jeunes avant de rentrer dans la cour. Une fois dans l’enceinte, elle héla Amadou qui vient sans perte de temps. Elle lui fait quelques observations sur la dispersion des matériels de travail, avant de l’envoyer lui acheter un jus d’orange dans une alimentation sise de l’autre coté de la route des 31 mètres.

Au retour du gardien, la dame était déjà dans l’immense salon de la maison. Comme à son habitude, elle taquine le gardien et se permet même, ce jour, quelques commentaires sur «le bon gabarit» du gardien. Le gardien resta tout confus face à ces propos de la femme de son patron.

Lors de ses visites qui ont suivies, AT axa beaucoup de fois la causerie avec le gardien sur certains sujets intimes comme son habillement à elle, la qualité de ses parfums, la qualité du «Wusulan» (encens) qu’elle utilise et qui, selon elle, ne laisse pas indifférent….

Tout ceci finit par amener le gardien à douter des vraies intentions de sa patronne. Il ne mettra pas du temps d’ailleurs à en avoir la certitude. Un jour, en effet, AT s’est rendue sur le chantier en visite inopinée. Elle rentre dans la maison, appelle le gardien et l’envoie lui acheter son jus d’orange comme d’habitude. Elle n’oublie pas de donner un peu d’argent aux amis du gardien pour agrémenter la causerie en achetant du thé et surtout quelques mèches de cigarettes.

Contrairement aux autres fois, ce  jour, Amadou G. mît plus de temps que d’ordinaire avec sa patronne à l’intérieur de la maison. Revenu avec le jus, il trouva AT qui était dans une position presque dénudée. Elle disait avoir été piquée par une méchante fourmi et s’est mise à jeter dans tous les sens pagne et habits. Devant ce spectacle inédit, le gardien tente de garder sa sérénité. Mais sa patronne le sollicita pour lui masser la partie de son dos où elle dit sentir les douleurs de la piqûre. Ne se doutant pas de ce qui va suivre, le gardien s’approche, commence à s’exécuter. Il fût très vite pris au piège que lui a tendu sa patronne. Au moment où il était en train de lui masser cette partie du dos, AT se retourne et attira vers elle le gardien. Qui résiste dans un premier temps, avant de se laisser aller face à l’insistance de sa patronne.

Au bout de quelques secondes, le temps semble s’être arrêté. Le gardien finit par se laisser à la merci de la dame et passe avec elle une longue partie de …jambes en l’air. A la fin, AT déclara à son amant qu’elle a trouvé rarement un tel plaisir chez un homme. Depuis, elle ne s’est plus arrêtée. Dès lors, chaque voyage du mari, est une occasion pour A T de courir retrouver sur le chantier le gardien et pour une nouvelle partie.

En plein ébats amoureux

Le gardien s’est pourtant juré de ne siffler aucun mot de sa liaison (amoureuse) avec la femme de son patron. Mais, un jour, il finit par lâcher le morceau, en racontant tout à ses amis. En plus des petits cadeaux que lui faisait la dame, il avoua à ses amis toute sa confusion et la difficulté qu’il éprouve de la résister. Il continua à goûter à son plaisir jusqu’au jour où tout finit par se découvrir.

C’était un après-midi de samedi. Traditionnellement M D ne vient jamais un tel jour visiter son chantier. Mais, un concours de circonstance a fait que MD passait ce jour non loin de là. Une voiture qui ressemble drôlement à celle de sa femme, frappa son attention. Il fît marche arrière et rentre dans la rue. Il avance, avance. Plus il se rapproche plus sa certitude se renforce qu’il pourrait bien s’agir de la voiture de sa femme. Il n’a plus douté quand il s’est garé derrière le véhicule de marque «CH…». C’était bien la voiture de sa femme. Mais qu’est ce qui peut bien l’amener à venir sur le chantier sans lui en avoir parler avant ? S’est-il interrogé. Il ne tarde pas à trouver une réponse. Il rentre dans la maison, traverse le salon et se dirige droit vers une chambre à la porte entrebâillée. Devant, rien qui puisse indiquer à priori la présence de quelqu’un. Mais il ne pût néanmoins s’empêcher d’y jeter un coup d’œil. Ce qu’il découvrit fut insupportable. Il faillit, en effet, tomber à la renverse en se retrouvant face à sa femme, AT, en pleins ébats amoureux avec le gardien de son chantier.

Le choc fut d’autant brutal que MD s’est contenté de fixer les deux amoureux droit dans les yeux avant de sortir sans réussir à placer un seul mot.

Tout couvert de honte, le gardien a rassemblé la même nuit ses clics et ses clacs avant de quitter le quartier. Quant à AT, jusqu’aux dernières nouvelles, elle se trouve toujours chez ses parents et s’oppose toujours à rejoindre le domicile conjugal…

Papa Sow

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