C’est assez courant pour un gardien des lieux d’être coupable des fais. Mais lorsque c’est le gardien d’une Mosquée, et dans l’enceinte même du lieu saint, l’entendement humain est dépassé. En effet, c’est le gardien de la Mosquée de Kati Mission II-Extension qui est accusé de viol sur plusieurs fillettes de 06 à 10 ans dans l’enceinte de ladite Mosquée. Allahou Akbar !
Sacrilège ! L’expression n’est pas forte pour qualifier l’acte survenu dans une mosquée à Kati quartier MISSION 2 EXTENSION. C’est dans l’enceinte même du lieu de culte, là où les croyants se purifient et supplient l’Éternel; là où les enfants et fidèles apprennent à adorer Allah que cet acte ignoble a été commis…
C’est ici, disions-nous, qu’une fillette de dix (10) ans s’est fait violer par un homme. Et savez-vous par qui ? Le Gardien du lieu de culte ! Vous avez bien lu, sans se tromper, le violeur est bien le gardien des lieux ! Et, il y a pire !
Le Prédateur sexuel n’est pas à sa première proie. Cinq (05) autres fillettes entre 06 à 08 ans du même quartier, ont reconnu avoir subi des attouchements et frottement de leur partie génitale de la part du même gardien dans sa chambre située dans l’enceinte de la mosquée.
Mais ce que le criminel sexuel ignorait, c’est que les voies du Seigneur sont impénétrables. ALADJI (appelons-le ainsi quand bien même il ne mérite guère pareille surnom), âgé de 32 ans et célibataire sans enfant, fut chargé de garder la Mosquée de Kati Mission II-Extension. Il habite-là dans une chambre mise à sa disposition seulement pour y séjourner, question de veiller sur les lieux.
Le mardi 26 Septembre 2023, après la prière de l’après-midi, le prédateur sexuel attendit que les fidèles quittent la mosquée, chose normale, car c’est lui qui ferme le lieu de culte. Pour ensuite abuser sexuellement la fillette de 10 ans, et après son acte, il menaça sa victime de mort si elle racontait l’histoire.
La fillette partit et ne dit rien, mais elle saignait. Intriguée, sa tante, une technicienne de Santé de l’école «ESPOIR DE SAN», que nous avons rencontrée, a insisté auprès de sa fillette qui finit par passer aux aveux en démasquant l’auteur.
Les examens de sa propre mère furent davantage édifiants. Selon la Dame, l’hymen de la partie génitale de la fillette a été partiellement perforé, d’où le saignement. Scandalisée par ce qu’elle venait de découvrir et de constater après son échange avec sa fillette, elle se rendit au Centre de Santé de Référence «CSREF» de Kati pour consultation approfondie. Et ensuite, auprès du commissariat de police de Kati – Courra ex-1er arrondissement du ressort administratif pour porter plainte contre le Gardien de la Mosquée.
La nouvelle a fait le tour du quartier et une foule de mécontents se rendit à la Mosquée en vue de régler le compte avec le « monstre froid ». Des justiciers ont préconisé “l’article 320” consistant à le brûler vif. Il reçut seulement des jets de pierres et quelques coups de poing. Heureusement pour lui !
C’est un témoin, un ex-gendarme, sans doute indigné par la scène, qui va finalement intervenir pour l’extraire de la vindicte populaire et alerter la police du commissariat de Kati- Coura ex-1er arrondissement.
La réaction des policiers a été prompte et salvatrice pour le Prédateur. Il eut certes la vie sauve, mais est désormais dans le pétrin. Il nous revient que le pédophile, dans l’humiliation totale, a réfuté toutes les accusations portées contre lui nonobstant les examens médicaux et constats d’une professionnelle commise à cet effet.
Et, tour à tour, les autres Anges (les fillettes) persistent et signent. Des plaintes en bonne et due forme sont d’ores et déjà établies.
Nous apprenons par la famille de la victime que les policiers du Commissariat de Kati – Coura, ont été professionnels. Ils ont diligenté l’affaire et ont pu dénicher presque toutes les autres petites fillettes victimes du prédateur sexuel. Le dossier est presque clos et l’indélicat doit être déféré au parquet de Kati. Affaire à suivre…
Source : Bamananden JKK
On ne peut pas parler de pédophilie en Islam, sinon on devient un KAFR. Le bon musulman se doit de suivre les traces de notre Saint Prophète et reproduire tous ses faits et gestes, parmi lesquels convoler en justes noces avec une innocente de 8 ans quand lui-même avait 53 ans. Le côté reprehensible de cette affaire est l’adultère, de surcroit dans la Mosquée, pas la pédophilie.
C’est, évidemment, une manière de voir les choses. Il faudrait peut-être, quand même, se poser la question du lieu et du temps. Une saine herméneutique inciterait sans doute à ne pas essentialiser le mariage tardif du Prophète pour en faire un modèle immuable.
“On ne peut pas parler de pédophilie en Islam”
Franchement ça craint…
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