La population qui n’entend plus partager les alentours de l’ancien cimetière avec les morts a mis le feu aux poudres. C’était le 24 novembre 2006 lors de l’enterrement d’un policier.
Kanadjiguila, centre névralgique de la périphérie du Mandé, jouxte
Il y a cinq ans, la première équipe communale avait élaboré un projet de réhabilitation de la zone pour régler prioritairement le problème de cimetière. Car, les enterrements étaient devenus scandaleux. On déterrait des sépultures fraîches pour enterrer d’autres, selon des témoins.
Deux décisions de création de cimetière des préfets de Kati ont été annulées. La première à la date du 21 octobre par le tribunal administratif de Bamako et la seconde par le préfet d’alors à la date du 13 août 2004, pour dit-on vice de forme.
Depuis, malgré la demande pressante de la population et la sensibilité du problème, aucune ébauche de solution n’a été entreprise, ni par le maire ni par les autorités, encore moins le préfet. Alors que le projet de réhabilitation a été entièrement financé par la population et le cercle de Kati à hauteur de 40 millions Fcfa et soumis à l’Etat. Récemment, le maire et une commission du village ont fait payé 401 000 Fcfa à la population pour un règlement définitif du problème de cimetière de Kanadjiguila. A ce jour rien ne fût fait.
La population qui n’entend plus partager les alentours de l’ancien cimetière avec les morts a mis le feu aux poudres. C’était le 24 novembre 2006 lors de l’enterrement d’un policier.
Hier dimanche, la jeunesse de Kanadjiguila, dressée comme un seul homme auprès de la population, a désherbé un espace d’une superficie de
Au moment des faits, un député et un des vices-présidents du Conseil communal de Kati, les notabilités dont l’imam, le chef de village et quatre conseillers communaux se trouvaient sur les lieux.
Affaire à suivre…
K. YOU
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