Monument dédié à l’hippisme à l’entrée du champ hippique : A qui les 10% de la commission versée par les chinois?

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    A court d’arguments convaincants pour balayer les accusations qui l’accable à tous les niveaux, la Fédération malienne de l’hippisme a opté pour un autre choix. Celui qui consiste, après sa tentative ratée de musellement de la presse à travers l’assignation en justice du journal «L’Indicateur du Renouveau», à se livrer à une campagne de communication digne d’un conte pour enfant.

    Au même moment, certaines sources révèlent que les 10% de la commission auraient été investis dans le champ du secrétaire général, Mamadou Tièoulé Konaté. Ce feuilleton continue donc pour le plaisir des amateurs du noble animal dans notre pays, soucieux du redressement de la discipline. Allergique à toute critique concernant sa gestion qui serait motivée par l’appât du gain, le président Mamadou Baba Sylla et son frère commissaire des courses Ousmane Sylla qui sont d’office des marionnettes à la merci du puissant Mamadou Tièoulé Konaté conseiller à la présidence de la République Mali ont cru bon, comme d’habitude, de s’en prendre aux intéressés qui ont osé lever leur voix.

    La gestion technique et financière désastreuse du grand prix de la nation aurait mis en exergue les desseins inavoués d’un bureau fédéral plus soucieux de son intérêt que celui de l’hippisme. En plus des incidents que le commissaire à la fois juge et partie a ignoré au détriment de chelsea, Mamadou Baba Sylla et son équipe serait impliqués dans plusieurs tentatives d’intimidation de certains jockeys et entraîneurs lors des différentes courses de la saison écoulée.

    Dans leur expédition punitive, Mamadou Tièoulé Konaté et les siens ont été stoppés net par la justice qui les a sommés de réparer les préjudices causés à Oumar Noumanzana trésorier du bureau et propriétaire de l’écurie Ikatel. Pour se débarrasser de ces hommes perçus gênants, ils se sont embourbés dans un feuilleton judiciaire qui est loin de connaitre son épilogue. En marge de ces procès, ils ont tenté, une première fois, à travers une assemblée en violation de leurs statuts et règlement d’entériner l’expulsion de certains membres qui ont osé décrier les dérives du bureau.

    Rappelé à l’ordre par la justice qui a annulé ladite assemblée, le bureau sur la sellette à tous les niveaux, a décidé de se livrer à une campagne médiatique dont l’objectif vise à faire croire que certains pensionnaires du champ hippique voulaient vendre les lieux, comme s’ils étaient des maires ou propriétaires des lieux. Quelle absurdité !

    Concernant le monument dédié à l’hippisme construit à l’entrée du champ hippique, certaines sources proches de la fédération font état d’une commission de 10%, versé sous forme de travaux effectués dans le champ de Mamadou Konaté par l’entreprise chinoise. Raison pour laquelle, le secrétaire chargé des infrastructures Mohamed Haïdara aurait été écarté de la procédure qui a précédé la construction dudit monument. Beaucoup d’autres commissions occultes auraient été perçues par le président Mamadou Baba Sylla, le secrétaire général Mamadou Tièoulé Konaté et le commissaire Ousmane Sylla relatifs à d’autres chantiers du champ hippique.

    La découverte de deux comptes qui aurait été dissimulés à certains membres du bureau crédibilise ces affirmations. S’ajoute la signature du seul puissant secrétaire général de la fédération qui suffit à faire sortir de l’argent. Difficile aussi de comprendre qu’une fédération qui gère environ 100 millions de FCFA, puisse disposer de trois comptes dont deux dans une même banque de la place.

    Vu la gravité des faits, certaines voix réclament désormais la démission du bureau. Et cela, en attendant les conclusions du pôle économique saisi ‘’pour malversation et détournement au champ hippique’’ par les soins du trésorier général de la Fédération, Oumar Noumanzana. Aussi, le bureau de Mamadou Baba Sylla et de Mamadou Tièoulé Konaté conseiller à la présidence de la République du Mali se trouve sur deux autres fronts : les tribunaux de première instance des Communes II et VI.

     

    A Suivre…

     

    Kady Théra

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