Money Gram à ATTbougou aux 1008 logements : La vérité sur un braquage

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    Depuis le 18 janvier dernier, trois jeunes gens (Sidy Boré dit le Beau, Sory Fadiga, Baba Sy) croupissent à la Maison centrale d’Arrêt de Bamako-coura, pour une sombre et ténébreuse affaire de braquage. L’opération a bel et bien eu lieu le 28 décembre 2011 contre une agence « Money Gram » sise à Attbougou aux 1008 logements. Ce trio ainsi  incarcéré  est surtout  accusé – à tort ou à raison, en attendant bien évidemment le verdict final du tribunal  de la commune VI – de « complicité passive » selon le très accablant rapport de police établi après leur interpellation au commissariat du 13ème  arrondissement. Ces jeunes qui clament haut et fort leur « innocence » du fond de leur cachot, sont pourtant suspectés d’être les vrais commanditaires  passifs de cette attaque, qui révèle néanmoins quelques zones d’ombre. Sont-ils réellement coupables ? Ou bien sont-ils simplement (comme le laissent supposer leurs versions des faits) victimes d’une grave accusation mensongère orchestrée par un parent très proche de l’un des agresseurs en fuite ?

    Mais en attendant de savoir la vérité, on assiste de part et d’autre à un véritable « choc des versions » entre les garçons internés et notre source policière, qui a bien accepté de nous livrer sa version des faits, sous couvert d’anonymat, parce que animé dit-elle, par le seul désir de contribuer à la manifestation de la vérité. Pour le moment, une seule certitude se dégage du dossier : les nommés N’tji Soumaré et Mohamed Sissoko dit Diawara ont tous les deux fait irruption dans l’agence, très tôt ce matin-là (aux environs de 8 heures) pour assommer le gérant Cheick Mohamed Ag ATTAHER avec une crosse de pistolet  « non garnie », selon la belle expression policière (c’est-à-dire ne contenant aucune balle) avant de s’emparer d’un joli pactole estimé selon la victime à la somme de 2.265.000 FCFA, d’un téléphone portable de marque HTC et d’un IPOD. L’arme en question appartiendrait à Sidy Boré, cité plus haut et qui jure presque la main sur le cœur, qu’elle lui a été dérobée à son insu par le fugitif N’Tji Soumaré et qu’il n’est ni de près ni de loin mêlé à cette affaire. Faux argument, selon le rapport de police. Mais alors qui  dit vraiment la vérité ?

    Non vérification du montant déclaré par  les enquêteurs !

    En tout état de cause, si N’Tji Soumaré a pu s’enfuir très probablement avec le butin, son accompagnateur sera rattrapé par la clameur publique avant d’être mortellement battu, tabassé jusqu’au sang. C’est donc quelques minutes après leur indigne forfait que la police dépêchée presque en urgence sur les lieux a pu l’évacuer sur l’hôpital du Mali. Il décédera quelques jours plus tard, soit le 20 janvier dernier des suites de ses blessures. Pendant que la cavale de son compère d’infortune se poursuit toujours dans un pays voisin, selon toujours notre source policière. Et c’est de là-bas qu’il aurait balancé au téléphone le rôle réel ou  « imaginaire » joué par les trois jeunes arrêtés et placés  sous les verrous par le procureur en charge de cette instruction.

    La seconde certitude un peu « troublante » du même dossier réside également dans le fait que les enquêteurs de la police  n’ont jamais  procédé à  la moindre vérification – auprès de la banque pourvoyeuse de fonds – de la véracité du montant déclaré par l’agressé ATTAHER. « Ceci a été un vrai  oubli, mais dès maintenant nous allons écrire à la banque en question pour contrôler effectivement tous ces bordereaux de versement qui sont en possession de la principale plaignante », reconnaît en toute « humilité » la    même source policière. En effet, l’agence en question appartiendrait à une dame dont nous taisons le nom pour le moment. Nous reviendrons assez largement dans nos prochaines parutions sur les dessous de cette affaire, qui ne manquera pas certainement de révéler tous ses secrets. Affaire suivre !

    Bacary Camara

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    2 COMMENTAIRES

    1. Monsieur le journaliste arrete un peu de jouer à l’avocat du diable. Danc cette affaire nul ne doute dela volonté de ces jeune de braquer l’agence. je pense que meme si le montant n’est pas connu, ça n’enleve en rien l’existence d’une infraction penale. Combien on t’a payé pour que tu accepte de te prostitué à ce point? Vas à Niamana et demande qui son c’est jeunes, et je pense que tu ne serait pas surpris de savoir que les 2 mois precedent ce forfait, Baba Sy l’un des detenu à renversé 2 personne et ils sont mort sur le champ. Celui en fuite et les 3 en detention sont tous des bandit de grang chemin. Et si on les relaxe, vous comprendrez que le Mali apartien a tous..

    2. on demande à la police de retrouver les bandits pas de percer le mystere du montant, la victime a donné le montant dans sa deposition poukoi en douter? el ne gagne rien à cacher le montant exact du braquage ou bien:?: ❓ ❓ ❓ ❓ ❓

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