Mme Konté Fatoumata Doumbia à propos du député Gassama Diaby : C’est un danger public car il se promène avec un pistolet… “

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    C’est une femme la peur au ventre qui s’est présentée dans la salle de conférence de presse de la mairie de la commune I le lundi 18 avril. Mme Konté Fatoumata Doumbia, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, n’est pas loin d’oublier le personnage du député Diaby. A l’en croire ” Diaby est un psychopathe qui a sur lui un pistolet prêt s’en servir à tout moment… “.

    Suite au problème au dépôt d’ordures de la décharge de Doumazana, Mme Konté Fatoumata Doumbia, maire de la commune I avait porté plainte contre le député Gassama Hawa Diaby pour tentative d’assassinat et incitation à la violence. Consciente du nœud gardien du député que constitue l’immunité parlementaire, elle a réclamé lors de la conférence de presse, la levée de son immunité parlementaire. Convaincue qu’une telle démarche ne peut aboutir qu’avec le soutien des élus à l’assemblée, elle en a profité pour lancé un appel à leur sens de justice, afin que l’honorable Gassama Hawa Diaby puisse répondre aux faits qui lui sont reprochés. Pour madame le maire il était question d’organiser cette conférence de presse afin de mettre au courant les journalistes sur l’évolution de cette affaire mais aussi dévoiler la véritable identité de l’honorable élu de Yélimané. ” Je le savais dangereux mais pas à ce point. Gassama se promène avec un pistolet, ainsi que son gardien. Faite très attention à lui” a déclare Mme Konté, visiblement touchée et qui s’empresse d’ajouter ” Diaby est un danger public “.

    Les conseillers de la dite commune ont fait montre de leur engagement à faire l’élu national devant les tribunaux.

    La bataille va beaucoup jouer sur la levée ou pas de l’immunité parlementaire du député Urd de Yélimané. C’est dire donc que la balle est dans le camp du parlement malien très fortement interpellé à se prononcer sur le sujet. Va-t-on une fois de plus fermer les yeux et tolérer les inconduites d’un député en rupture de ban avec la communauté? Pour une fois, laissons la justice faire son travail.
    Clarisse Njikam

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