Suite à la gestion désastreuse de l’institution, les travailleurs de Miselini exigent le départ du directeur général à compter du 8 février 2012.
Le mercredi 15 février 2012, la révolte des travailleurs a pris de l’ampleur contre la direction générale de Miselini. Depuis trois jours, les employés sont en chômage technique. Ils ont fermé tous les bureaux et se bousculent devant la porte de l’établissement, y compris le personnel des agences de Koulikoro, Kayes, Ségou et Sikasso. Ils sont tous unanimes sur la mauvaise gestion de la direction, ils veulent défendre l’intérêt général en contestant les résultats de l’institution. Le fils du président du conseil d’administration, qui est le chef d’agence à Sogoniko, est accusé d’être à la base de cette crise. Il a eu a faire des crédits fictifs de concert avec le directeur, à hauteur de plus de 400 millions au détriment de la caisse. Découvert, le chef d’agence a démissionné sans être poursuivi par la justice.
Les employés reprochent au directeur de circuler avec la voiture d’un client de marque Hummer. En récompense, le client avait bénéficié d’un prêt accordé par le directeur général et mis en place par l’agent de crédit en la personne de Chiaka Diakité, fils de la présidente du conseil d’administration. Après les recouvrements, le débiteur lui a offert un véhicule qui était immatriculé au non de sa fille .Les employés reprochent au directeur son salaire faramineux d’un million 800 mille FCFA par mois. Un terrain destiné à être le siège de l’institution à été confisqué au profit de besoin familial la cite UNICEF à Niamakoro. Le directeur est le seul décideur les négociations avec les partenaires, sans respecter les procédures d’offres. Après le passage de l’auditeur qui a tiré l’affaire au clair, les trous creusés par les malversations on été connus par le personnel. Les conséquences ont été une réduction des salaires à hauteur de 15% et la psychose du chômage.
Affaire à suivre…..
DRAMANE KONTA
quand la gestion d’une entreprise est emmelée de liens de famille et autre on ne peut aboutir qu’à ce type de point de non retour…
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