La chronique qui défraie actuellement l’atmosphère dans la capitale de la région du Gôh, est celle de la découverte du corps sans vie d’un jeune homme d’une vingtaine d’année, mort pendu dans la geôle de la garde à vue du commissariat du 2ème arrondissement de la ville. Cette situation désastreuse qui ne serait jamais produit à Gagnoa, à l’occurrence dans les violons des différents commissariats qui s’y trouvent, continue de faire couler d’encre et de salive. Qu’est ce qui a pu vraiment arriver à ce détenu qui n’est autre que Digbeu Ziri Jean Marc, au point qu’on le trouve mort dans sa cellule préventive du commissariat de police ? En effet, selon nos sources d’informations, le défunt a été mis aux arrêts pour avoir volé un portable cellulaire. Après son audition, le commissaire Camara Gninlbien Jean Paul a, par la suite procédé au déferrement du présumé voleur Digbeu Ziri Jean Marc devant le parquet de la première instance de ladite ville. Ce, pour y répondre de ses actes. C’était dans la journée du 27 Janvier 2015. Ce détenu qui a été conduit au parquet en pleine forme de santé pour être éventuellement écroué à la maison d’arrêt et correction de Gagnoa, aurait été purement et simplement refoulé. Pour la simple raison, l’on observerait une grève. De fait, selon toujours nos sources, c’est donc sur instruction du parquet que Digbeu Ziri Jean Marc est alors retourné au commissariat de police. Pour parer à toute éventualité secondaire, d’une manière plus ou moins contrainte, il a regagné sa cellule de détention presque tout nue. Puisqu’il a été entièrement déshabillé. Le commissaire Camara Gninlbien Jean Paul et ses éléments ont-ils failli à leur devoir ? En tout cas, ils n’ont véritablement pas surveillé du coin de l’œil Digbeu Ziri Jean Marc qui se trouvait tout seul dans sa cellule. Les policiers au poste qui n’ont pas été attentifs n’ont pas pu empêcher ce drame qui a été plus tard découvert. Ne dit-on pas ‘le vin est tiré, il faut le boire ? (…) Que s’est-il réellement passé pour que ce dernier trouve la mord par pendaison ? Comment est ce possible dans un violon sous la surveillance policière ? Comment s’est-il pendu ? A quelle poutre s’est-il suspendu ? Comment a-t-il obtenu la corde de tissu jeans ? Connaissant qu’il est d’une forme bien costaud, comment cette mince corde a pu résister à sa masse ? Les commentaires et interrogations concordent sur ce volet. Certains semblent même reconstituer les faits qui se sont produit. La population médusée devine que des nuances imperceptibles dans cette affaire rocambolesque qui incombe la lourde responsabilité des autorités policières. Tous nos efforts pouvant nous permettre d’équilibrer et avoir de plus amples informations et surtout avoir le cœur net sur cette histoire auprès des autorités policières sont restés lettre morte. Aucun des responsables ne veut prendre l’initiative de se prononcer sur ce fait car diront-ils ‘ça nous dépassent’. Quant au procureur de la république que nous avons pu approcher dans la journée du mardi 3 Février 2015, a son bureau, dit ne pas être informé de la situation qui s’y prévaut. A l’en croire, il ferra tout son possible pour s’acquérir de la réalité. Au vu de ce qui précède, l’on s’interroge de savoir si le procureur de la république a t-il un droit de regard sur les violons des différents commissariats à Gagnoa ? Sinon comment peut-on comprendre et admettre qu’il ne soit pas aussitôt informé sur de telle situation ? L’on est emmené de dire qu’il y a anguille sous roche. En attendant de boucler des éventuelles enquêtes, il faut noter pour dire que la population qui soupçonne, accuse à tort et à travers les policiers du commissariat de police du 2èmearrondissement d’avoir fait subir un traitement inhumain à Digbeu Ziri Jean Marc, âgé seulement d’une vingtaine d’année. Nonobstant tous ce qui à puis se passer Digbeu Ziri Jean Marc, a été enterré plus tard au cimetière municipal de Gagnoa.
Nous reviendrons sur les intentions des parents du défunt
Nesmon De Killer/ Correspondant régional