Selon Hippocrate, “l’usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse”.
Le miel est la substance sucrée, de couleur blonde, produite par les abeilles à partir de nectar et de miellat qu’elles entreposent dans la ruche et qui leur sert de nourriture tout au long de l’année. Pour les abeilles, l’objectif est clair. Il s’agit de stocker dans la ruche de la nourriture qu’elles pourront consommer lors de périodes climatiques défavorables. L’approvisionnement de la ruche est assuré par les abeilles butineuses. Hippocrate (médecin de l’Antiquité, 460-377 avant JC) disait que l’usage du miel conduisait à la plus extrême vieillesse et le prescrivait pour soigner plusieurs maux. Lors des Jeux Olympiques antiques, les athlètes buvaient de l’eau miellée pour recouvrer rapidement leurs forces. Pour leur propre consommation, les humains ont d’abord prélevé le miel dans des ruches naturelles et continuent encore à le faire ainsi. Ce miel sauvage est considéré comme un produit forestier par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture).
La production de miel a ensuite été organisée progressivement par l’homme grâce à la domestication des abeilles. Des ruches artificielles sont disposées à différents endroits permettant la production de différentes qualités et variétés de miel. L’apiculture consiste à élever des abeilles afin de récolter du miel L’apiculteur peut donc produire du miel de romarin, du miel de sapin, du miel d’oranger, du miel d’eucalyptus,… Le miel se compose de glucides (70 à 80%), d’eau, de protides, de sels minéraux, de faibles quantités de lipides et d’un grand nombre de vitamines. Le miel contient également des protéines (inhibines et défensines) qui lui confèrent ses propriétés antibiotiques. Les bienfaits du miel sont multiples et différents selon le type de miel. Toutefois, des accidents très rares ont été rapportés depuis l’Antiquité. En effet, le miel de certaines régions du monde peut se révéler toxique lorsqu’il est ingéré par l’homme. Cette toxicité est liée à la flore butinée par les abeilles. Les abeilles peuvent atteintes de plusieurs maladies. Celles-ci peuvent compromettre la production. Nous pouvons citer entre autres, la varroase.
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VAGINITE DE LA CHIENNE
La vaginite se définit comme étant l’inflammation du vagin. Elle peut survenir chez n’importe quelle chienne (stérilisée ou non ; jeune ou vieille). Elle est généralement due à une infection bactérienne. Le signe le plus fréquent est la présence d’un écoulement au niveau de la vulve. Cet écoulement peut être clair, sanguinolent ou purulent. Son odeur peut attirer le mâle même si la chienne est stérilisée. Il doit être distingué des écoulements normaux lors des chaleurs (prooestrus) et des écoulements d’origine utérine. La chienne se lèche continuellement la vulve. Une chienne présentant une vaginite a l’apparence de la bonne santé et se sent bien. Ceci n’est pas le cas si la vaginite fait suite à un pyomètre (infection purulente de l’utérus). Il est donc nécessaire de faire examiner la chienne par le vétérinaire car en cas de pyomètre l’animal présentera d’autres signes. Le diagnostic différentiel est très important dans le cadre d’une prise en charge rapide. Le traitement de la vaginite utilise des antibiotiques sous forme injectable ou sous forme orale. Ce traitement pourra être instauré sur une durée de quatre semaines. Le traitement local utilise des antibiotiques ou des antiseptiques en irrigation deux fois par jour. Il faut distinguer la vaginite de la chienne pubère de celle de la chienne impubère. Cette dernière a tendance à la guérison spontanée lors de la puberté s’il n’y a pas d’autres problèmes associés. La vaginite de la chienne impubère peut faire suite à une maladie de Carré ou suite à une vaccination contre cette maladie.