Meurtre à Niamakoro : Le boucher Souley Sangaré abattu à bout portant par des inconnus

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    Les populations  de Niamakoro ont  été tirées de leur sommeil, le mardi 20 août dernier,  par l’assassinat  du boucher Souley Sangaré. C’est aux environs de 4 heures du matin que ce dernier s’est réveillé comme d’habitude pour vaquer à ses activités quotidiennes. Alors qu’il s’apprêtait à monter à bord de son véhicule en compagnie d’une de ses trois épouses, deux individus se sont présentés devant lui le menaçant avec un pistolet de fabrication artisanale de leur donner de l’argent. M. Sangaré a refusé d’obtempérer, ce qui conduit l’un des malfrats à le tirer à bout portant avant de prendre la fuite sur une moto Djakarta.

     

    Aux dires du chef de la brigade de recherche du 10ème arrondissement, Ibrahim Ag,  son service a été informé de l’assassinat du boucher Souley Sangaré par des  inconnus à son domicile, le mardi 20 août dernier.  Immédiatement, une équipe a été dépêchée sur les lieux par le commissaire principal du 10ème arrondissement, Adama Baradji, afin de diligenter une enquête qui leur permettra de mettre la main sur les assassins.

     

    Ibrahim Ag a indiqué que Souley Sangaré est  connu comme un boucher qui ravitaillait les détaillants avec la viande et chaque jour il abattait 3 à 4 bœufs.

     

    Souley Sangaré était marié à 3 femmes et chaque matin en sortant il avait l’habitude d’être accompagné par l’une d’elles à bord de son véhicule pour vaquer à ses tâches journalières. D’après l’une d’elles, M. Sangaré s’apprêtait à monter à bord de son véhicule quand un individu s’est présenté devant lui arme à la main lui intimant l’ordre de lui donner de l’argent.  Souley Sangaré a tenté de résister à cette intimidation en avançant vers le malfrat qui n’a pas hésité à ouvrir le feu. Ce dernier avait un complice qui l’attendait sur une moto Djakarta avec lequel il a pu disparaitre après son crime. Blessé à l’épaule, le malheureux Souley Sangaré  a été transporté aux services d’urgence de Gabriel Touré par son fils ainé, Abdoulaye. Il succombera quelques heures plus tard des suites de ses blessures. Le chef  de la brigade de recherche du 10ème arrondissement a invité les populations à une coopération franche pour retrouver les auteurs de ce crime crapuleux.

     

    Cléophas Tyénou

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    1 commentaire

    1. ça c’est le grand défit à relever par le président élu. Imagine, un grand travailleur tué par des mal-nés. La sécurité est la base de tout développement.

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