Un policier noir avait déposé plainte contre six de ses collègues de Rouen après avoir découvert qu’il était la cible de propos racistes de leur part.
La révocation d’un adjoint de sécurité de la police nationale en poste à Rouen (Seine-Maritime) a été demandée en conseil de discipline, après la diffusion de propos racistes échangés sur WhatsApp, indiquent des sources syndicales et proche du dossier ce jeudi.
Pour un autre adjoint de sécurité, agent contractuel de la police nationale, le conseil de discipline n’est pas parvenu à un avis ferme. « C’est au préfet de trancher désormais. C’est une affaire jugée prioritaire par le ministère », a expliqué une source syndicale.
Mardi, un autre conseil de discipline organisé à Rennes avait déjà réclamé à l’unanimité la révocation de trois policiers rouennais.
Des propos diffusés sur Arte Radio
L’affaire a démarré avec le dépôt de plainte d’un policier noir, affecté à l’Unité d’assistance administrative et judiciaire, contre six de ses collègues de Rouen après avoir découvert qu’il était la cible de propos racistes de leur part.
Une enquête préliminaire avait été ouverte et l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) avait été saisie « du chef de diverses infractions, notamment diffamation non publique aggravée et provocation non publique à la discrimination ».
Début juin, Arte Radio a diffusé les propos de ces policiers, redonnant de l’écho à cette affaire au moment où la police est accusée de violences et de racisme.
LA POLICE SE PERMET D ETRE RACISTE PAR CE QUE LES LOIS HYPOCRITES QU ELLE PRETEND DEFENDRE ET RENFORCER, LES POLICIERS SAVENT QUE LEURS SUPERIEURS SONT RACISTES EN GENERAL ET QUE CEUX QUI FONT DES LOIS SONT MAJORITAIREMENT RACISTES ET ENFIN LE SYSTEME DEPUIS L ECOLE JUSQU AU BOULOT EST RACISTE!
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