Depuis plus de 15 jours, le maire de la Commune I Fatoumata Doumbia, se fait rare aux côtés de M. Konté dont le domicile est situé à Korofina nord. À l’origine de cet «Abandon forcé du foyer conjugal» par la femme maire, les menaces qui pèsent sur elle, à propos de l’affaire dite : la gestion de la décharge d’ordures de Doumanzana. Comme obnubilée par le Satan et soutenue par les diables, Mme Konté ne veut pas tourner le dos à cette décharge qui a, aujourd’hui, mis sa vie en danger. A-t-elle eu ce qu’elle cherche?
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Loin d’être un partisan de la phallocratie, il convient ici, de souligner que la Commune I ne s’était jamais auparavant autant mal portée que pendant le mandat de Mme Konté. Cette dame aux yeux inquisiteurs, se fait toujours parler d’elle à travers des pratiques malsaines. Ainsi le mercredi 13 avril 2011, son entêtement a failli mettre notre pays dans un véritable embrasement à cause des violences survenues à Doumanzana relatives à l’utilisation de la décharge d’ordures dudit quartier.
Le hic, selon nos sources, est que les renseignements recueillis et qui sont déjà parvenus au président ATT dégageraient de fortes odeurs d’argent. Donc, ils seraient truffés de mensonges en vue de cacher la vérité au premier magistrat du Mali. Cette éventualité n’est pas à écarter quand on sait, les tournures prises par la récente affaire liée à l’exploration d’uranium à Faléa. ATT était-il réellement informé de ce qui se passait à Faléa? La vérité lui a-t-elle été aussi dite à propos de la décharge d’ordures de Doumanzana? Pas sûr !
En effet, depuis de longues dates, les services compétents du Mali ont maintes fois recommandé la fermeture de cette décharge. Notamment, à cause de son encerclement par des habitations et le marché. Aujourd’hui, les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. Exposés aux odeurs et fumées indescriptibles, ils ont entrepris toutes sortes de démarches. Mais, en vain ! Du coup, le 13 avril dernier, «les Doumanzana ka» ont décidé d’affronter Mme le maire et ses trouillards policiers du 13è arrondissement. Ces derniers, malgré leurs boucliers et caisses de gaz lacrymogènes ont pris la fuite.
La suite est que le véhicule de Mme Konté a été brûlé. En outre, les élèves du lycée Baba Doulaye se sont retrouvés dans la danse. Pire, après ces malheureux incidents, durant plusieurs jours, le marché a été fermé et la circulation sur la voie goudronnée qui passe devant le même marché a été interrompue.
Mme le maire devait être poursuivie pour : «troubles provoqués à l’ordre public et mise en danger volontaire de la vie d’autrui». On n’a même fini de tirer au clair, la situation qui a abouti à la mort d’un élève à Koulikoro, il y a quelques mois, que l’insoucieux maire de la Commune I, pardon le maire soucieux du foncier rien que du foncier, a failli mettre le Mali dans un autre deuil.
Des policiers devant le domicile conjugal de Mme Konté
On ne récolte que ce qu’on sème. Pour faire face au courroux d’une bonne partie des habitants de la Commune I, Mme le maire a fait déployer un détachement de policiers devant la mairie et son domicile conjugal situé à Korofina nord. Pendant 15 jours, Mme Konté a offert les trois repas quotidiens aux hommes de Niamé Kéita. La honte, faut-il le souligner au passage, est que les policiers se permettaient de se pourléchaient les doigts et les lèvres sous les yeux curieux des passants. Quelle incurie? Où sont parties les valeurs de noblesse du Mali d’avant?
La population en a marre !
De son élection contestée à la tête de la mairie de la Commune I, à nos jours, Mme Konté Fatoumata Doumbia ne s’est jamais bien illustrée. Elle ne fait que semer la désolation dans le cœur des habitants de la commune. Pour preuve, sa gestion chaotique des espaces situés à Banconi Kognoumani a occasionné, il y a quelques années, la mort par balle d’un certain Coulibaly. Ayant le même acabit qu’Oumar Guindo maire de Djalakorodji, Mme Konté et ses spéculateurs fonciers sont toujours en conflit avec Djalakorodji. Ils se permettent de morceler et de vendre les espaces situés hors de leur compétence. Bref, Mme Konté et ses sbires font une véritable razzia sur les zones qui appartiennent territorialement à la région de Koulikoro.
À suivre : pourquoi et comment l’arrogante Mme Konté et le rustre député Mamadou Hawa Gassama s’insultent? En effet, le maire «de merde» de la Commune I et «le déshonorable» député élu à Yélimané profèrent des mots difficiles à entendre. Chacun d’eux, une fois au beau milieu de ses partisans, lance des injures grossières qui transpercent le tympan.
Sékou Coulibaly