Ce groupe, c’est celui du groupe scolaire II de Markala situé sur le site de l’ex terrain de Diamarabougou et adossé à la route bitumée menant à Niono. Voici un groupe où il ne fait pas du tout bon à enseigner tant l’environnement est malsain
. L’école est coincée de toutes parts par des boutiques, des gargotes de fortune, des vendeuses faisant éclater à tout moment le bruit des fritures, des marchands ambulants et leur musique ennuyeuse, des stations d’essence par là, des rôtisseries par ci là. Et comme si cela ne suffisait pas pour étouffer cette école, derrière, c’est une véritable gare routière qui a pris place et d’où remonte à tout moment le ronflement des automobiles qui vont et vienent. Naturellement, tout cela a donné naissance à un véritable marché et le vacarme allant rend inaudible la voix des maîtres qui dispensent les cours.
Face a cette insécurité grandissante autour de l’école et tous les problèmes nés de cet état de faits, les Directeurs et les maîtres du groupe scolaire se sont sentis interpelés et ont lancé un véritable SOS pour que les élèves puissent étudier dans un environnement approprié. Mr Adama COULIBALY, Directeur coordinateur de l‘établissement et ses collègues ont fait plusieurs démarches auprès de qui de droit. Toutes les notabilités de la ville ont été contactées, une correspondance à été adressée au chef de village de Diamarabougou et ses conseillers. Le sous- préfet de Markala et le préfet de Ségou ont tous été contactés par des correspondances afin qu’ils prennent leurs responsabilités pour que les élèves cessent d’étouffer. Tous ont promis que tous sera mis en œuvre pour que l’école soit mise dans toutes les bonnes conditions d’étude même aux prix de déguerpissement des occupants illégaux. Surtout que tous ceux qui occupent les lieux le sont à titre provisoire. Hélas, rien n’y fit. La seule chose qui restait encore était de s’adresser à l’espace d’interpellation démocratique de 2009. Ce qui fut fait. Toutes les garanties ont été données ce jour là pour que l’école retrouve l’espace qui lui à été spolié. Mais jusqu’en ce jour la situation n’a guère évoluée et mieux, c’est comme si un véritable sabotage était en cours. Dans tous les cas, il y a bien là une anguille sous roche et à lire l’évolution des faits, il y a fort à parier que le chercheur de l’aiguille a le pied posé sur ce qu’il cherche n’ya t-il pas une complicité de l’administration et la main invisible d’un gros bonnet ?
L’heure est grave et il est temps que tous les ressortissants de Markala exerçant quelque autorité, capable d’agir sur les prises de décisions fassent de cette affaire une priorité. Que tous les maliens qui ont le souci de l’école, de l’avenir des enfants conjuguent leurs efforts pour que cette école ne soit pas une poubelle, un enfer. Que le président ATT, ami des enfants agisse pour que les élèves de cette école cessent d’être troublés et traumatisés à longueur de journée. Agissons quand il est encore temps car n’eut été la bonne éducation de ces enfants, n’auraient-ils pas eux-mêmes chercher à se faire justifie même au prix de la violence.
Sauvons le groupe scolaire II de Markala !
A YERELE