Des hangars saccagés, des marchands sérieusement bastonnés et la circulation fortement perturbée pendant plusieurs heures. Ce sont entre autres recettes concoctées par les agents des forces de l’ordre et de sécurité à Missabougou à l’entrée du 3ème pont dans la matinée du Mardi 24 Mars 2014.
Il s’agit d’une longue histoire qui a toujours opposée les occupants du marché aux autorités communales de la CVI. Après de multiples échanges entre les acteurs concernés, il a été décidé de déplacer le marché de Missabougou afin de le reconstruire c’est-à-dire, en faire un marché moderne .Toute chose qui n’était pas du goût des commerçants surtout des femmes qui estiment qu’elles seront privée de leurs différentes places.
Ainsi une équipe composée d’Agents de la mairie et des forces de l’ordre venus pour sensibiliser les commerçants à quitter les lieux ont été pris à partie par les femmes auxquelles se sont ajoutés les jeunes de Missabougou. Il s’en est suivi une altercation entre population et forces de l’ordre, à savoir la police, la Gendarmerie et la Garde Nationale.
Bilan : pas de perte en vie humaine mais d’importants dégâts en plus des cas de blessures et une vague d’arrestations. Les policiers étaient particulièrement agressifs, inutilement agressifs.
SD
Merci mon cher pour la concision, la clarté et la description objective des faits; c’est de cela qu’il s’agit quand on veut être utile à la presse et se faire respecter soi même. Il fait ajouter aussi qu’entre les occupants du marché et la commission en charge de gérer ce processus d’aménagement du site marché, existe une crise de confiance née d’une vieille histoire d’argent collecté et non remboursé par un membre de cette commission dont la plupart des membres sont impliqués dans le quartier dans des affaires foncières ténébreuses. Chat échaudé a peur de l’eau bouillante.
Comments are closed.