Sur la situation et l’identité du jeune homme retrouvé égorgé comme un animal sous les manguiers, près la cité BMS sise à Kanadjiguila, on en sait un peu plus.
Le 7 décembre 2020, un jeune homme tout de bleu vêtu a été retrouvé sans vie et la gorge aussi toute rouge de sang. Visiblement, il a été égorgé comme un bélier de tabaski. Joint par nos soins, le Commandant de Brigade de la gendarmerie, Demba Toukara et le maire chargé des Affaires sociales en commune du Mandé, Bakary Kéita, ont témoigné ont témoigné de l’odieux assassinat dont le jeune homme a été victime.
La nouveauté dans cette affaire, c’est que les parents du jeune assassiné ont été retrouvés. Ceux-là ont fourni des informations sur lui. Selon les propos du maire Bakary Kéita, c’était un vendeur ambulant d’habits. C’est-à-dire qu’il avait sa moto comme moyen de mobilité pour aller de village en village pour vendre sa marchandise. Il habitait à Ouenzzindougou extension dans une maison où il y a peu de personnes.
Le vendeur ambulant qu’il est, avait l’habitude de passer souvent une ou deux nuits entre les villages où il passait fréquemment afin de satisfaire ses clients. Cette fois-ci, qui d’ailleurs fut la dernière pour lui, il n’est plus revenu au bout d’une semaine entière. Ses voisins ont donc commencé à s’inquiéter.
Chez lui, les gendarmes et certains agents de la mairie ont trouvé une chambre normalement fermée à clé. Après ouverture, ils ont vu des billets étalés par-ci par-là sur le matelas sur lequel le regretté se couchait.
Selon l’interlocuteur Kéita, le jeune homme assassiné était veuf. Après le décès de la femme, dit-il, les deux enfants vivaient avec une de ses sœurs.
Ce reste à savoir dans cette affaire qui n’a toujours pas dévoilé tous ses mystères, est la façon dont l’assassinat s’est déroulé. Le jeune homme a-t-il été enlevé nuitamment dans sa chambre ou ses assassins l’ont-ils rencontré pour le tuer ? C’est du moins la question que l’on se pose. Il est surprenant aussi de la part des voleurs de laisser sur le matelas des billets qui comptent plus de 150. 000 FCFA.
Bazoumana KANE
Source : L’Alerte